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  • Elliott Murphy Alive In Paris

    Paris-Laimont aller-retour

     

    Je vous ai parlé récemment d'Elliott Murphy et de sa superbe prestation au Festival des Granges. Concert sous chapiteau de haut niveau avec un final tout en émotion, avec "Anastasia" dans une version bouleversante, avec les Normandy All Stars. Un seul regret, que ce concert n'ait pas été enregistré.

     

    Mi-octobre, le numéro 23 de Xroads est dans ma boîte aux lettres. Come d'habitude, je feuillette fièvreusement en commençant par les chroniques, en cherchant en priorité celles de Jacques-Eric Legarde, de Sam Pierre, de Tony Grieco. Page 83, mon regard est attiré par ceci.

     

    ELLIOTT MURPHY *****
    Alive in Paris
    (Last Call/Wagram)
    Last american in Paris

     

    Alive in Paris.jpg

     

    Ainsi donc, Elliott nous fait cette belle surprise. Un CD plus un DVD (ou plutôt le contraire), enregistré un peu moins d'un an avant le Festival des Granges, le 26 septembre 2008, et dans un lieu très différent.

     

    Voici le "nouveau" live d’Elliott Murphy. Un exercice où l’on sait qu’il excelle (je l’ai vu peut-être douze fois, c’est toujours au minimum exceptionnel !). Un concert "différent" ici (mais ils le sont tous, à la fois dans le tracklisting et dans l’interprétation), puisqu’il s’agissait, dans un lieu un peu particulier (la mairie du sixième arrondissement de Paris !), de fêter les quarante ans de scène du Murph’, à l’occasion d’une très belle exposition s’y référant.

     

    Moi je ne l'ai vu que 4 fois (dont 2 "vrais" concerts) mais je partage l'avis énoncé ci-dessus sur la qualité démontrée par Elliott Murphy sur scène.

     

    Le décor est planté. Paris célèbre Mr. Murphy, et ce dernier remercie sa ville d'adoption à sa (belle) manière avec ses 3 potes français. Même configuration qu'à Laimont, si ce n'est qu'Alan Fatras a délaissé sa batterie pour un cajon (caisse en bois) en guise de percussions.

     

    L’on sent d’ailleurs le bonhomme très ému en début de show, après une présentation amusante du maire qui s’emmêle gentiment (Elliott aurait sorti… trente-neuf albums ! Ah bon ???), lorsqu’il commence par un "bonjour ma ville" ou quelque chose de similaire.

     

    Début du concert avec "Crepuscule", titre de son dernier album "Notes From The Underground". L'univers est familier, les artistes sont heureux de jouer, le public (très différent de celui du Festival des Granges) heureux d'être là.

     

    Ensuite, le mur de guitares acoustiques, rodé avec son fidèle compagnon Olivier Durand (meilleur à chaque prestation !), déverse son lot de petites perles.

     

    Tout s'enchaîne, sans un temps de faiblesse, pendant 2 heures pour le DVD, un peu moins pour le CD audio.

     

    Le CD en contient une douzaine et le DVD, chichement filmé, mais efficace (et on ne lui en demande pas plus), six de plus, dont un fiévreux « LA Woman » en premier rappel !… Pour le reste, on connaît les chansons : « Green River », « Crepuscule », « On Elvis Presley’s Birthday », « Diamonds By The Yard », « Ophelia », « You Never Know What You’re In For », « Last Of The Rock Stars », « And General Robert E. Lee » ou « Come On Louann » en ultime rappel (sur le DVD only). Cinq étoiles méritées pour ce songwriter champion toutes catégories.

     

    Un grand Monsieur, que cet Elliott Murphy, rocker NewYorkais, poète, journaliste et écrivain, le plus Français des songwriters américains. Vous en saurez plus en vous rendant sur son site web.

     

    Les lignes en vert sont extraites de la chronique de Chrstophe Goffette, le boss de Xroads, que je reproduis avec son autorisation.

     

    Je le laisse d'ailleurs conclure, à la mode de chez Xroads:

     

    À ranger entre Notes From The Underground et le Live at the Marrackech, Pontoise (!!)

     

     Xroads #23.jpg

     

    Et je vous invite à vous procurer Xroads #23. Et début décembre paraîtra le Special Crossroads "100 disques essentiels 1976-1978" avec les chroniques de 2 disques d'Elliott Murphy (2 masterpieces): "Night Lights" (par Jacques-Eric Legarde) et "Just A Story From America" (par Sam Pierre).

     

     

    PS: Fanny, si tu passes par là, cette chronique t'est dédiée en souvenir des excellentes soirées du mois d'août…