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john prine

  • Jeffrey Again

    Jeffrey Foucault à Gennevilliers

    Un peu plus d'un an après son dernier passage (http://blueumbrella.hautetfort.com/archive/2008/02/23/joseph-jeffrey.html), Jeffrey Foucault, cet Américain au nom si français était de retour en région parisienne en ce mardi 12 mai. Plus de Pomme d'Ève, plus d'Acoustic in Paris cette fois. Le décor était le cinéma Jean Vigo à Gennevilliers. Depuis la mise en sommeil (qui semble hélas définitive) de l'association fondée par Hervé, Jacques Déniel a souhaité reprendre le flambeau et a déjà proposé quelques affiches intéressantes (pour information, le prochain invité sera Richard Shindell, le 5 juin prochain).

    Le concept est original puisqu'avant le concert, il est possible d'assister à la projection d'un film et de participer à un buffet préparé par "Mon Oncle" dans une ambiance d'une grande convivialité.

    Premier point positif: il est très facile de se garer aux abords du cinéma situé dans un quartier très agréable (et un grand merci au GPS qui m'a permis d'arriver les yeux presque fermés mais sans lequel je chercherais peut-être encore!). Il faisait beau et l'attente permit de retrouver quelques visages connus et sympathiques: Alain, Claude, Tony, Joël, Patrick... en attendant les autres.

    La projection de ce 12 mai était "Red, White & Blues" de Mike Figgis, film de la série des 7 films sur le thème du blues produits par Martin Scorcese. Ce documentaire est consacré au mouvement parti d'Angleterre dans les années 60 et met en scène Van Morrison, Tom Jones, Jeff Beck, Steve Winwood, Eric Clapton, Albert Lee, Chris Farlowe, Peter Green, Mick Fleetwood, Lonnie Donnegan, Chris Barber, Georgie Fame, Eric Burdon et, bien sûr, John Mayall. Des images d'archives et des interviews démontrent l'importance que ce mouvement a eue pour la reconnaissance aux USA des artistes noirs. Et le dernier survivant parmi les grands bluesmen, B.B. King, n'est pas le dernier à affirmer le rôle primordial joué par le British Blues qui a ouvert les portes à nombre d'artistes aujourd'hui légendaires.

    Ce fut ensuite l'heure du buffet, les retrouvailles avec d'autres habitués de la Pomme (Charlie, Eric...). Jeffrey était là, attablé, occasion de faire connaissance et d'échanger quelques phrases entre 2 bouchées. Il ne manquait qu'Hervé (qui avait accueilli Jeffrey la veille), quelque peu bloqué sur le périphérique...

    Puis vint l'heure du concert, un peu retardée pour permettre aux Parisiens imprévoyants de ne rien manquer. Rien à voir avec la Pomme d'Ève. Le confort est évidemment supérieur et personne, même grand, n'a de problème pour caser ses jambes. La scène est un peu plus loin du premier rang et surtout plus haute par rapport au public que dans le caveau parisien (Jeffey a d'ailleurs dit que c'était la première fois qu'il jouait "si haut" - ce qui semblait d'ailleurs lui procurer un certain plaisir). L'ambiance y est aussi un peu plus feutrée.

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    Jeffrey Foucault, armé de sa guitare, en veste et chemise à carreaux, attaqua le concert. Un premier morceau (que je n'ai pas reconnu), suffit à démontrer que l'homme était en forme. Puis vint le tour d'un bouquet de titres de John Prine avec en premier lieu "The Late John Garfield Blues". Ce titre ouvre l'album "Shoot The Moon Right Between The Eyes" (belle phrase extraite de "Clocks and Spoons") dernière publication de Mr. Foucault, entièrement consacrée aux compositions de mon songwriter favori qui, je le rappelle pour mes nouveaux lecteurs, a écrit "Quiet Man" et "Blue Umbrella". Ce dernier titre, précisément, ne figure pas sur l'album et pourtant Jeffrey l'avait enregistré (voir l'excellente inerview de Jacques-Eric Legarde et Sam Pierre dans Xroads #18). Et Jeffrey l'a chanté ce soir-là, comme pour me faire plaisir (il n'en était rien, évidemment, mais je l'en ai quand même remercié à la pause).

    Le premier set passa vite (malgré le temps consacré à désaccorder et réaccorder la guitare) et ce fut le break qui permit à Jeffrey de se ruer sur une cigarette et à nous de prendre quelques photos (dont celle de Jeffrey avec son fan-club d'adolescents - dans la tête) et l'air qui était très doux, mais aussi de converser avec l'artiste qui apprécie véritablement ces contacts.

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    Retour sur scène (ou dans les fauteuils), et toujours la même magie offerte par ce songwriter de premier plan qui se révèle aussi un interprète plus que talentueux sachant donner à chacune de ses reprises une identité nouvelle, avec son jeu de guitare à la fois fluide et dynamique et sa voix marquée par le blues.

    Je ne dresserai pas la liste des titres interprétés, que je n'ai d'ailleurs pas tous identifiés. À mon grand ravissement, je préciserai quand même que Jeffrey a chanté (avant l'ultime "encore") 7 (sept) compositions de John Prine dont 2 ne figurant pas sur "Shoot The Moon": "Blue Umbrella" et "Six O'Clock News", ainsi que "The Late John Garfield Blues", "Daddy's Little Pumpkin" (avec bottleneck), "Billy The Bum", "Mexican Home" et "Hello In There". Ce dernier titre fut d'ailleurs pour Jeffrey l'occasion de rendre un hommage à Hervé, en forme de clin d'œil puisqu'il modifia ainsi le texte: en lieu et place de "someday I go out and call up Rudy, we worked together at the factory", il chanta "someday I go out and call up Hervé, we worked together at la Pomme d'Ève (merci à Eric pour son oreille attentive).

     Il y a aussi eu "If I Had My Way", un traditionnel que Ken Foucault (Jeffrey's Dad) jouait pour son fils quand il était jeune (que Greg Brown avait aussi chanté à la Pomme d'Ève, moment pour moi inoubliable). Bien sûr, Jeff n'oublia pas ses propres compositions: "City Flower" (réclamé par la salle), "Mesa, Azizona", "Ghost Repeater", "Americans In Corduroy", "I'm Alright", "Train To Jackson", "Miles From The Lightning (A Song For Townes Van Zandt)", "Crossiing Mississippi", "Cross Of Flowers"... Et je n'oublierai pas Neil Young, mis à l'honneur lors du premier rappel avec "Campaigner" et sa fameuse phrase "even Richard Nixon has got soul...".

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    Puis Jeffrey s'assit au bord de la scène (à laquelle il accédait par un escabeau) et demanda quel dernier titre nous voulions qu'il joue. J'eus la chance de me faire entendre: "Clocks And Spoons, that's a good idea...". Ce fut donc ce morceau, le huitième de John Prine, au texte prédestiné ("What a way to end a day by turnin' out the light...") et au rythme joyeux qui sonna l'heure de la séparation non sans que échangeâmes les derniers mots de l'amitié avec l'artiste et les invités.

    Sacrée soirée, Mr. Foucault... see you soon!

    (merci à Alain pour les deux premières photos)

     

  • A John Prine Christmas

    John, mais si!

    Depuis que j'ai publié ma note de Noël, joliment illustrée par Mindy Smith, mes innombrables lecteurs ne cessent de me harceler!

    Et ton John Prine, il n'a pas fait son Xmas record?

    Mais si, John, le messie de la musique, a fait son disque de Noêl. Il s'appelle "A John Prine Christmas" et a été publié en 1993

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    Et pour ceux qui me poseront la question, je réponds: la photo (colorisée), c'est "John Prine & Santa", circa 1949. Il a changé, le p'tit, non?

    Je ne sais pas comment il chantait à l'époque, mais sur le CD, ça donne ceci:


    podcast

  • Le Paradis de John

    Un peu de musique en attendant Peter Rowan?

    Aujourd'hui, c'est John Prine que je vous propose. Il n'a pas écrit que "Quiet Man" ou "Blue Umbrella".

    "Paradise" est autobiographique. Un souvenir d'enfance.

    "Donald & Lydia" est une chanson très émouvante, parmi ses premières publiées.

    Artist: John Prine
    Song: Donald and lydia
    Album: John Prine (1971)


    Small town, bright lights, Saturday night,
    Pinballs and pool halls flashing their lights.
    Making change behind the counter in a penny arcade
    Sat the fat girl daughter of Virginia and Ray

    (Spoken)
    Lydia
    Lydia hid her thoughts like a cat
    Behind her small eyes sunk deep in her fat.
    She read romance magazines up in her room
    And felt just like Sunday on Saturday afternoon.

    Chorus
    But dreaming just comes natural
    Like the first breath from a baby,
    Like sunshine feeding daisies,
    Like the love hidden deep in your heart.

    Bunk beds, shaved heads, Saturday night,
    A warehouse of strangers with sixty watt lights.
    Staring through the ceiling, just wanting to be
    Lay one of too many, a young PFC:

    (Spoken)
    Donald
    There were spaces between Donald and whatever he said.
    Strangers had forced him to live in his head.
    He envisioned the details of romantic scenes
    After midnight in the stillness of the barracks latrine.

    Repeat Chorus

    Hot love, cold love, no love at all.
    A portrait of guilt is hung on the wall.
    Nothing is wrong, nothing is right.
    Donald and Lydia made love that night.

    (Spoken:)
    Love
    The made love in the mountains, they made love in the streams,
    They made love in the valleys, they made love in their dreams.
    But when they were finished there was nothing to say,
    'Cause mostly they made love from ten miles away.

    Repeat Chorus

     

    http://www.youtube.com/watch?v=8qNvza2qmLs&mode=related&search=

    Et si vous en avez envie, ce dont je ne doute pas, vous pouvez aussi aller voir et entendre Peter Rowan chanter "Land of the Navajo" chez l'ami Patrick.

  • Ce n'est pas l'avenir mais...

    Standard Songs for Average People

    Il ne sont pas tout jeunes (respectivement 61 et 82 ans) mais ils ont décidé de joindre leurs forces: John Prine (je ne vous le présente plus) et Mac Wiseman (une des plus belles voix de ténor du bluegrass, qui a joué avec Bill Monroe ou Johnny Cash) reprennent quelques classiques du répertoire américain pour les gens ordinaires que nous sommes. Réunis pour ce projet à l'initiative du légendaire Jack Clement, ils interprètent 14 titres qu'ils ont enregistrés en face à face, séparés par une simple table. Avec eux, quelques-uns des meilleurs musiciens du genre: Pat McLaughlin, Jamie Hartford, Tim O'Brien, Stuart Duncan, Ronnie McCoury, Jack Clement, Dave Jacques, Kenny Malone, Pat McInerney ou Lloyd Green.

    Résultat le 24 avril. Ci-dessous, la présentation faite par Miles of Music.

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    JOHN PRINE & MAC WISEMAN
    Standard Songs For Average People (DUE 04.24.07)
    Breathtaking and heartwarming, Prine and Wiseman joine forces to release Standard Songs for Average People, a duets album of classic American songs. Each track on the record shares an innate humanity and emotional directness that binds them together into a poignant thematic collection. Prine and Wiseman put their own stamp on Lefty Frizzell's hit "Saginaw Michigan," and Tom T. Hall's beloved "Old Dogs, Children and Watermelon Wine." Other standouts include Kris Kristofferson's "Just the Other Side of Nowhere" and the old standard "Where the Blue of the Night," made famous by Bing Crosby. Track Listing: Blue Eyed Elaine/Don't Be Ashamed of Your Age/I Forgot to Remember to Forget/I Love You Because/Pistol Packin' Mama/Saginaw Michigan/Old Dogs, Children and Watermelon Wine/Old Cape Cod/Death of Floyd Collins/Blue Side of Lonesome/In the Garden/Just the Other Side of Nowhere/Old Rugged Cross/Where the Blue of the Night. (Oh Boy)