Don McLean a tout d'abord chanté dans le circuit des folk-clubs aux U.S.A. avant d'acquérir un début de reconnaissance pour avoir œuvré quelque temps avec Pete Seeger.
Il chantait principalement dans les écoles lorsqu'il a écrit "Vincent" en 1970 après avoir lu un livre sur la vie du peintre Van Gogh. Son projet fut rejeté par un certain nombre de compagnies discographiques mais il obtint néanmoins un contrat auprès de MediArts pour enregistrer d'autres chansons sous le titre de "Tapestry".
Il enregistra finalement "Vincent" qui parut en 1971 sur l'album "American Pie".
Depuis les années 1970, le musée Van Gogh à Amsterdam joue ce morceau quotidiennement et une copie de la partition de la chanson, en compagnie d'un jeu de pinceaux de l'artiste, est enterré dans une "time capsule" près du musée.
La chanson elle-même fut, en dehors des États-Unis, un hit encore plus grand que le très connu "American pie", atteignant le n°1 au Royaume-Uni.
Pour moi, c'est une des plus belles chansons jamais écrites, servie par une mélodie et une voix exceptionnelles. À défaut de l'entendre, le texte seul mérite qu'on s'y arrête quelques instants…
"Car ils ne pouvaient pas t'aimer, et pourtant ton amour était vrai / Et quand il n'y eut plus d'espoir, en cette nuit étoilée / Tu pris ta propre vie comme le font souvent les amoureux / Mais j'aurais pu te dire, Vincent / Que ce monde n'était vraiment pas fait pour quelqu'un d'aussi beau que toi…"
VINCENT
(Don McLean)
Starry starry night, paint your palette blue and grey
Look out on a summer's day with eyes that know the darkness in my soul
Shadows on the hills, sketch the trees and the daffodils
Catch the breeze and the winter chills, in colors on the snowy linen land
Now I understand what you tried to say to me
How you suffered for you sanity How you tried to set them free
They would not listen they did not know how, perhaps they'll listen now
Starry starry night, flaming flowers that brightly blaze
Swirling clouds in violet haze reflect in Vincent's eyes of china blue
Colors changing hue, morning fields of amber grain
Weathered faces lined in pain are soothed beneath the artist's loving hand
Chorus:
For they could not love you, but still your love was true
And when no hope was left in sight, on that starry starry night
You took your life as lovers often do,
But I could have told you, Vincent,
This world was never meant for one as beautiful as you
Starry, starry night, portraits hung in empty halls
Frameless heads on nameless walls with eyes that watch the world and can't forget.
Like the stranger that you've met, the ragged man in ragged clothes
The silver thorn of bloody rose, lie crushed and broken on the virgin snow
Now I think I know what you tried to say to me
How you suffered for you sanity How you tried to set them free
They would not listen they're not listening still
Perhaps they never will.