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rendez-vous de l'erdre

  • Si on changeait?

    DUMOUSTIER STOMPERS

    Le destin, qui est souvent facétieux peut, même dans ses mauvais moments, réserver de belles surprises. C'est ainsi qu'en ce samedi 30 août, alors que l'un de ses détours funestes m'avait amené à Nantes où je ne prévoyais pas d'être en partant 2 semaines plus tôt, il m'a permis, ainsi qu'à tous ceux qui assistaient aux "Rendez-Vous de l'Erdre" (plus précisément sur la Scène Jazz Classique située sur l'île de Versailles), de passer une soirée des plus réjouissantes.

    Au programme, un hommage à la Nouvelle Orléans avec Dumoustier Stompers. En bon jazzo-béotien que je suis, je m'imaginais un combo louisianais, avec l'accent cajun, à la Clifton Chenier, par exemple.

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    Foin de cela! Nous eumes droit en fait à un groupe de joyeux Français dont la plupart avaient largement passé l'âge auquel on envisage de partir en retraite.

    Leurs noms? Laurent Verdeaux: trompette et cornet; Alain Martien: trompette. Henri Perrier: trombone (le doyen: pur autodidacte, il cotoya Boris Vian lors d'un festival à Nice en 1948!); Jean-Pierre Rougeron: saxophone soprano; Olivier Chabot: tuba; Philippe Carment: piano; Dominique Brigaud: guitare; Bruno Bonté: batterie; Natasha Border: chant.

    Les 8 acolytes, augmentés de la jeune chanteuse pour la seconde partie du show nous firent passer plus de 90 minutes de pur bonheur démontrant un talent et un dynamisme qui ne se démentirent jamais. Ils ont également fait preuve d'un humour parfois potache, vérifiant l'adage de Tonton Georges (grand amateur de jazz) selon lequel le temps ne fait rien à l'affaire (je n'ai compris que plusieurs heures après la vanne du pianiste sans chaussette parlant de son "orteil absolu").

    À côté de classiques du jazz, nous eumes droit à quelques standards plus blues comme "Trouble In Mind", "Nobody Knows You When You're Down And Out" ou le plus inclassable "There'll Be Some Changes Made".

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    Rassurez-vous, je ne vais pas me convertir au jazz et brûler ce que j'ai adoré; je reviendrai vous narrer par le menu les (més)aventures de vos songwriters préférés mais, des soirées comme celle-là, j'en redemande.