Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'est grave, Docteur? (volume 2)

NINETEEN-SIXTY-SEVEN

Après la découverte de la musique (voir la note "C'est grave, Docteur?), il y eut le temps des hit parades. Époque magique qui permit à mes oreilles de se dévergonder et de découvrir des sons et des couleurs jusque-là insoupçonnés: Beatles, Rolling Stones, Kinks, Who, Animals, Spencer Davis Group, Them, Beach Boys, Bob Dylan, Donovan et tant d'autres. À l'époque, mon seul 33 tours était "Adamo à l'Olympia" (que j'écoute toujours avec beaucoup d'émotion et que j'ai d'ailleurs depuis racheté en CD) et j'appréciais, sans toujours beaucoup de discernement, une certaine variété française. Dans ce domaine je retiendrai essentiellement des artistes comme Hugues Aufray, Eddy Mitchell ou Dick Rivers. Et puis, je ne dédaignais pas d'écouter des gens comme Claude François (n'est-ce pas, mon frère, te souvient-il du "Jouet extraordinaire", de "Même si tu revenais", "J'attendrai", "Le temps des pleurs" et bien d'autres). Ce n'est que plus tard que je découvris que ces artistes aimaient et adaptaient des chanteurs ou groupes américains que, plus tard, j'apprécierais à mon tour. Puis vint l'année 1967. et là, ce fut le choc, l'explosion. Même si, pour moi, elle survint légèrement à retardement. On a souvent parlé du "Magic summer" de cette année-là. "Sgt. Pepper's", les Doors, Jimi Hendrix, "Whiter shade of pale" et beaucoup d'autres. J'ai donc eu envie de faire connaître ce qui, près de 40 ans après, reste pour moi une année de référence, au travers d'une dizaine d'albums. Oui mais voilà, en établissant ma liste, j'avais du mal à descendre au-dessous de la vingtaine! J'ai donc pris le parti de présenter ce dossier en deux parties consacrées chacune à à une rive de l'Atlantique. Tout est venu d'Amérique, mais c'est la Grande Bretagne qui a popularisé les musiques américaines. C'est donc par elle que je commence. 10 albums que j'écoute toujours avec le même plaisir, présentés par ordre alphabétique des artistes.

Je dédie cette rubrique à Phil, qui m'a fait découvrir tant de belles choses et sans qui ma passion pour la musique n'aurait peut-être jamais existé.

THE BEATLES    "SGT. PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND" À tout seigneur, tout honneur. On ne peut pas ne pas parler de 1967 sans évoquer ce disque qui est un tournant. Il marque la fin de ce qu'on appelait en France l'époque des Yé-Yés et le début (déjà perceptible dans "Revolver" en 1966) d'une approche beaucoup plus ambitieuse de la pop-music. Et puis il y avait la pochette, une vraie révolution. Pourtant, ce n'est pas mon album préféré des "Fab Four". Longtemps, je n'ai aimé que les Beatles d'avant "Sgt. Pepper's". Et en 1967 il publièrent aussi "Penny Lane", "Strawberry Fields Forever". Mais ce disque résiste sacrément à l'épreuve du temps et les mélodies sont là, imparables: "She's leaving home", "When I'm sisty-four", "Day in the life", et les autres… Et les arrangements dont plusieurs années ne duffisent pas à découvrir toutes les richesses. Un monument!

THE BEE GEES    "BEE GES 1ST" Je le dis d'entrée: les Bee Gees ne sont pas, n'ont jamais été un groupe disco. Certains qui ne connaissent que "Saturday night fever" en sont pourtant persuadés. C'est le groupe de mes 15 ans, celui qui m'a fait découvrir mon amour des belles mélodies et des harmonies vocales originales. "Massachusetts", publié en septembre 1967 a été pour moi un vrai choc. C'est une histoire d'amour que je n'ai jamais reniée. Il m'en a pourtant fallu, du courage, les années suivantes, parce que, voyez-vous, cela ne se faisait pas d'aimer ce "groupe-guimauve, tout juste bon à emoustiller les adolescentes le samedi soir". Le mépris pour les frères Gibb était total dans l'hexagone, du moins dans la presse branchée (alors qu'aux USA, les Bee Gees étaient catalogué comme un groupe underground!). C'était aussi l'époque où l'on ne pouvait pas aimer les Beatles ET les Rolling Stones. Mais revenons-en à nos 3 frères, Barry, Maurice et Robin, tout juste de retour dans leur Angleterre natale après un exil d'une dizaine d'années en Australie où ils s'étaient taillé un jolie réputation. On les présenta comme des imitateurs des Beatles et ce fut leur drame. Car si l'influence est sensible avant 1967 et encore un peu sur certains titres de cet album, elle disparut très vite, les 2 groupes prenant des chemins musicaux très différents. Et les Bee Gees étaient incomparables dans le domaine de la mélodie, leurs harmonies vocales n'ont jamais eu d'équivalent et même leurs textes étaient beaucoup plus originaux que ceux de tous les groupes à succès de l'époque. Dans "Bee Gees 1st", quelques morceaux d'anthologie: le premier single anglais "New York mining disaster 1941", mais aussi "I can't see nobody", "To love somebody" (repris, entre autres, par Les Animals et Janis Joplin) et "Holiday". Et l'année 1967 vit encore la publication des singles "Massachusetts" et "World".

CREAM    "DISRAELI GEARS" Cream (Eric Clapton, Ginger Baker & Jack Bruce) fut catalogué premier super-groupe de la pop-music. C'était surtout le groupe de "God" (surnom d'Eric) après ses passages au sein des Yardbirds puis des Bluesbreakers de John Mayall. Clapton était guitariste et très peu chanteur à l'époque. Ce groupe étaient comme beaucoup d'autres nourri aux sources du blues mais avait une approche différente de l'interprétation. La formule du trio, un son beaucoup plus lourd (la batterie de Ginger). "Fresh Cream", publié en décembre 1966 a été une influence pour beaucoup et a tracé la voie pour, notamment, Jimi Hendrix. En novembre 1967 parut "Disraeli Gears" qui comporte moins de morceaux de bravoure que le précédent, qui marque un virage vers le psychédelisme (cf. la pochette). Et puis il y a "Sunshine of your love", devenu un hymne pour beaucoup (y compris Hendrix), "Tales of brave Ulysses", "Strange Brew"… Un disque qui ne fait pas son âge.

DONOVAN    "MELLOW YELLOW" C'est le seul disque de cette rubrique qui ne soit pas l'œuvre d'un groupe. Après des années (1964-1965) où il était surtout vu comme le Dylan anglais (quoi qu'écossais!), Donovan Leitch s'est rapidement démarqué de son aîné, même s'il a eu du mal à se débarasser de son étiquette. Ce fut d'abord "Sunshine Superman" en 1966 puis "Mellow Yellow", le single, grand succès des hit-parades, en France notamment. Le folkeux du début est devenu un artiste plus mûr, marqué lui aussi par le psychédelisme et les influences orientales. Il effectuera d'ailleurs plusieurs séjours en Inde, auprès du Maharishi, avec les Beatles. Ici, outre la chanson-titre, des morceaux comme le jazzy "Sunny South Kensington", le bluesy "Young girl blues" ou le sombre "Hampstead incident" se détachent de l'ensemble. En 1967, Donovan publiera également 2 albums pour enfants: "Wear your love like heaven" et "For little ones" (regroupés également sous le titre "A gift from a flower to a garden"".

THE KINKS    "SOMETHING ELSE BY THE KINKS" De "You really got me" en 1964 à "Dandy" ou "Dead end street" en 1966, les Kinks ont enchaîné les hits avec une régularité confondante. Mais ce n'est qu'à partir de "Something else" que l'on s'est rendu compte que le groupe n'était pas qu'une machine à tubes. Cet album marque le début de la période la plus riche des Kinks qui s'achèvera avec "Muswell hillbillies" en 1971. Tout est parfait ici, le disque est plus calme, plus acoustique, que précédemment. Les ballades se substituent avec bonheur aux rocks plus durs. Et Ray Davies s'affirme comme un des grands songwriters de l'époque. Mais le petit frère, Dave, démontre ses qualités dans un "Death of a clown", émouvante mélodie aux couleurs dylanesques. Autres titres marquants: "David Watts", "Waterloo sunset" ou "Two sisters". La pop britannique avait vraiment changé de dimension cette année-là.

PINK FLOYD    "THE PIPER AT THE GATES OF DAWN" Que n'a-t-on déjà dit sur cet album? Début et chant du cygne de de Syd Barrett qui sombra très vite dans la folie, la légende a sans doute embelli la perception qu'on en a eu. Il marque le début d'une ère nouvelle, même s'il est beaucoup moins aventureux que son successeur "Saucerful of secrets", et brille par son originalité. Mais rien n'autorise Roger Waters à revendiquer l'exclusif héritage du nom car David Gilmour , s'il n'est pas présent ici, était un proche dy Syd bien avant lui et a fait beaucoup pour le son et la gloire du groupe (D'ailleurs la justice a accordé aux seuls David Gilmour et Nick Mason le droit d'utiliser le nom de Pink Floyd). Cette querelle réglée, il n'en reste pas moins que ce disque est un vrai trésor qui comptient en gestation ce qui deviendra le grand Pink Floyd. Pour s'en convaincre, il faut écouter le morceau initial "Astronomy Domine" et le comparer à la version live parue plus tard dans "Ummagumma". L'histoire était en marche, et on ne le savait pas…

 

PROCOL HARUM    "A WHITER SHADE OF PALE" Tout a déjà été dit sur ce méga hit de 1967. Je me souviens encore du choc de la première diffusion, sur Europe N°1. Mais l'album (paru sans titre à l'origine) recèle d'autres trésors comme "Conquistador", "She wandered through the garden fence" et l'instrumental "Repent Walpurgis", œuvre de l'organiste Matthew Fisher. Les influences classiques sont nettes, mais on sent également naître un style de rock nouveau de la part de ce groupe, directement issu des Paramounts, un des fleurons du blues British du milieu des sixties. Le 45 tours suivant "Homburg" était du même niveau. Mais le groupe a traîné comme un boulet, pendant des années, le succès de ses débuts. Beaucoup sont passés à côté d'un des plus grands groupes de l'histoire.

 

THE ROLLING STONES    "BETWEEN THE BUTTONS" (UK version)

 

Paru quelque mois avant "Their satanic majesties request"' d'un psychédelisme de mauvais aloi, et son célèbre "She's a rainbow", cet album n'a pas eu la même renommée.Et pourtant, il est sans doute l'un des 5 meilleurs albums des Stones. Pas de tube majeur ici. Les Ricains avaient d'ailleurs substitué, pour le vendre, à 2 titres d'origine les faces A et B du single "Ruby Tuesday" et "Let's spend the night together" (et cette version bâtarde fut jusqu'en 2002 la seule disponible en CD). Une unité de ton et de son, quelques pépites: "Connection", "Yesterday's papers", "Something happened to me yesterday" ou "She smiled sweetly". Mais chaque morceau pourrait être cité. Un vrai album, pas une suite de titres. Le digne successeur du sublime "Aftermath". Ensuite il y aura "Beggars banquet", "Sticky fingers" et "Exile on main street". Aucun autre album ne soutiendra la comparaison avec celui-ci, le plus méconnu de la discographie des Rolling Stones.

TRAFFIC    "MR FANTASY" Parmi les tubes qui ont marqué mes années hit-parades, il y eut "Keep on running", "I'm a man" ou "Gimme some lovin'". Le Spencer Davis Group et LA voix de Stevie Winwood. Quand Traffic s'est formé, en 1967 (Steve Winwood, Dave Mason, Jim Capaldi et Chris Wood), le succès est arrivé assez vite avec "Smiling phases", "Hole in my shoe" ou "Paper sun" qui figurent sur la version US de l'album, mais pas dans le couplage anglais. Le morceau-titre, mais aussi "No face, no name, no number" ou "Heaven is in your mind" sont les moments les plus remarquables de cet opus d'un groupe qui se cherche encore et qui ne se trouvera vraiment que plus tard, après le départ du guitariste-chanteur-compositeur Dave Mason.

 

THE WHO    "THE WHO SELL OUT"

Comme leurs confrères, les Who évoluaient rapidement, passant à des œuvres plus ambitieuses qui vont les emmener au légendaire Tommy. Ce disque était envisagé à la fois comme un hommage et une satire de la publicité et de la radio, ce qui explique la présence ici de spots et de jingles entre les morceaux. Si ce projet n'a pas réellement été jusqu'au bout de son ambition, il comporte des thèmes qui seront développés plus tard, dans "Tommy" notamment ("Rael 1 and 2"). Et puis il a toujours des morceaux irrésistibles: "Mary Anne with the shaky hand", "Can't reach you" ou "I can't see for miles".

Voilà donc la sélection arbitraire et subjective que je livre à votre lecture en espérant que tous ces albums, facilement disponibles, trouveront le chemin des oreilles encore vierges de leurs mélodies et de leurs rythmes. Prochain épisode, 1967 aux USA… Tout un programme, et encore une sélection difficile…

 

Commentaires

  • Oh que voilà une idée qu'elle est bonne ! Et bravo surtout pour une certaine volonté de recadrage (je pense notamment que tu as raison de rendre justice à Procol Harum ou aux Bee Gees).
    Il y a un point commun à tous ces disques, c'est un sens assez extraordinaire de la mélodie. C'est l'idée du Chant (avec un C majuscule) qui est au coeur de ces musiques. Ce même chant qui habite les grands musiciens de jazz.
    Ah... j'attends la versant US de ton texte, c'est sûr. Dis, t'oublies pas Jimi, hein ?
    A propos des Animals, un très bel article consacré à Eric Burdon dans Télérama cette semaine.

  • C'est reparti!
    Quel talent Quiet Man, tu m'impressionnes!
    Ma culture musicale est beaucoup moins étendue que la tienne, c'est pourquoi lorsque tu parles de choses que je connais, j'en profite pour donner mon avis... Certes avec beaucoup de modestie, mais c'est le mien, na!
    Parmi les groupes cités, je ne me lasse pas d'écouter les Bee Gees, et tu as raison de dire qu'il ne s'agit pas d'un groupe disco (et ceux qui en douteraient n'ont qu'à écouter "Odessa"!)!
    Pour revenir rapidement à François Béranger, merci pour ce bel hommage, et aussi pour avoir retracé à travers son histoire, une tranche de ma vie à laquelle je ne peux penser sans un petit pincement au coeur...

    et à @Maître Chronique
    ... Bien vu et bien le bonjour !

  • @JaPal : j'étais certain de ne pas me tromper, mais ma nature ne me poussant guère à l'affirmation, je préférais rester sur le mode de l'hypothèse !!!

  • Merci pour les compliments. J'ai envie de faire partager ce que j'aime...
    Pour la suite, oui, bien sûr, Jimi sera là, comment pourrait-il en être autrement? Mais il ne sera pas seul... J'ai déjà 11 noms, alors je dois encore choisir...

  • Ouf, moi j'osais rien dire... mais je vois que tu as corrigé toi-même le titre "Nineteen sixty six" en "Nineteen sixty seven". Je me disais bien aussi...
    Pour le partage, vas-y, nous sommes tous preneurs. Tout ça vaut bien n'importe quel article rédigé dans je ne sais quelle revue spécialisée, parce qu'en plus, il y a la passion !

  • Je vois que mes deux nombreux lecteurs avaienr relevé l'erreur avant moi mais, par délicatesse, n'avaient rien dit. J'avais aussi écrit "satyre" au lieu de "satire" pour "The Who Sell Out". Et il y en encore d'autres, sans doute!

  • J'attends, j'attends ...
    vivi c'est bien moi, range ton discriminant ;-)
    De mon côté je suis raide dingue de blues. Sur cet album de John Mayall on les voit tous assis en rang d'oignon. C'est quoi le titre ? ( j'ai paumé un paquet effrayant de disques avec tous les déménagements ).
    Dedans je me souviens d'une sublime version de "all your love", chanson que j'ai par ailleurs retrouvé dans une version par Otis Rush !
    Dis le blues, celui qui gratte et qui fait pleurer, c'est dans ta bulle ? ou pas ?

    Quant à Dylan. Que dire, ça m'a tout simplement aidé à vivre. Les basement tapes bien sûr avec Robbie Robertson et le band. La publication des bootlegs series continue avec des pépites à chaque fois ... bon allez merde ... à ton tour.

  • clairement j'indique cette chronique à mes camarades partis à la découverte de la bonne musique d'avant notre naissance.

    J'ai aussi un coup de coeur pour between the buttons.

    j'attend rudement qu'on me prête un disque de Cream, parce que l'unplugged de clapton est un autre monde sans saveur. Hendrix a souvent fait révérence à Cream par ailleurs.

    Je ne connaissais pas le contexte de Piper at the Gate, mais j'ai découvert l'intégralité des floyds il y a peu de temps. Leur histoire semble décousue... voire fracturée. Leur zik des années 80 est bien en dessous de Meddle, Darkside, et autres...

    J'aimerais qu'un jour vous nous parliez de Stevie Ray Vaughan que j'écoute pas mal en ce moment.

    Au fait Ten Years After chez Paulette c'était quelque chose, surtout à travers la performance sans âge du bassiste. Le petit jeune qui remplace alvin lee s'en sort très bien et envoie du bon rock plus moderne que M. Lee.

  • "Murphy Gets Muddy" Waters , le muddy ?

    Cream a enregistré un truc nouveau, avec Baker-Bruce et Clapton ensemble ???

    Wilmanx : il y a un album de Pink Floyd enregistré dans les années 80 pour lequel j'ai une tendresse particulière : The Final Cut, dernier album avec Waters et vraiment magnifique.

  • @ Mille Pattes:
    Il y a 3 compo de Muddy Waters "I got my mojo working", "Mannish boy" et "I can't be satisfied", mais aussi d'autres de Robert Johnson, Willie Dixon, Slim Harpo, Jimmy Reed et... Elliott Murphy... Et en bonus 1 DVD où Elliott Murphy interprète dans son domicile parisien, avec Olivier Durand, quelques classiques :"Spoonful", "You can't judge a book by its cover", "I ain't superstitious", "Back door man" et "I just want to make love to you". Pas mal, non?
    Cream a fait quelques concerts les 2,3,5 et 6 mai 2005 au Royal Albert Hall, London. En sont résultés un double CD et un DVD, en vente dans toutes les épiceries.

  • @willmanx:
    Quand je parlais de Clapton chantant (jouant) Robert Johnson, je ne pensais pas à "Unplugged" (où il y a, je crois, 3 titres signés Robert J). Il y eut d'abord "From the cradle" en 1994 (que des blues mais pas de Johnson. Il y a du Muddy Waters, Willie Dixon, Jimmy Rogers, Leroy Carr...). Et surtout, il y a eu "Me and Mr. Johnson" début 2004, que du Johnson, et, plus tard la même année, "Sessions for Robert J", toujours du Robert Johnson avec en prime un super DVD (en fait c'est un DVD avec CD audio en bonus). Et les 2 CD audio ne font en aucune manière double emploi. Rien à voir avec "Unplugged"!
    @ Mille Pattes:
    "The final cut", on peut aimer, bien sûr (d'ailleurs je trouve qu'il a injustement été démoli à sa sortie) mais, en fait, ce n'est pas vraiment un album de Pink Floyd (c'était la principale critique) mais plutôt un album solo de Roger Waters qui signe seul tous les titres et raconte une histoire de famille. Il est vaguement accompagné par les autres (mais pas par Rick Wright qui avait fait sa valise).

  • J'ai réécouté PINK FLOYD, "THE PIPER AT THE GATES OF DAWN", suite à cette chronique. Tu dis que ça présages du grand Floyd, moi je trouve qu'on y est déjà : les harmonies, les instants de vide, l'ambiance unique, le petit monde bizarre (les jeux de stéréo sont parfois très vertigineux), les riffs terribles (interstellar overdrive par exemple)... tout y est.

  • on a affaire à un passionné là c'est cool
    que de grands groupes!!!
    mais quand même un DYLAN dans la liste ça aurait bien
    blonde on blonde st sorti en 1966 quand même!
    c'est vrai que les basements tapes étaient des versions pirates qui ne devaient pas sortir ( ça aurait été dommage!!!car on sent la bonne humeur et le complicité de Dylan et du Band) il ne sortira qu'en 1975!
    en tout cas si tu écris un article sur lui , je te suis (même si Dylan chantait " don't follow leaders, watch the parkin' meters!!"

  • Dylan ne mérite-t-il pas mieux que d'être un numéro dans une liste? Et puis là il s'agit des britanniques...

  • Toujours en attente du "Dylan anglais" comme tu disais avec "I ain't marching anymore"

    je vois du Van Morrisson dans ta liste musicale... J'ai été séduit par le personnage lors du film sur le blues anglais est j'attend une livraison de disques de lui pour découvrir.

    En attente d'un arrivage de Clapton :
    -John Mayall Bluesbreakers with Eric Clapton
    -Slowhand
    -From the Cradle
    - Cream : disraeli gears

    Quant à Creedence, j'ai en fait des difficultés à trouver les vrais album et non des best of ou des lives. Pour l'instant il n'y a que Susie Q que j'ai pu commandé.

    Des anecdotes sur ces album peut être ? En tout cas merci pour tous ces conseils musicaux !

  • l'album de Van Morrisson choisi au pif est blowin' your mind. Que vaut-il ?

  • Très bon choix de disques. "Slowhand" est le moins blues des disques commandés. Le Dylan anglais, c'était Donovan. "I ain't marching anymore" est de Phil Ochs, qui était américain. Excellent exemple de protest/topical songs.
    Pour les Creedence, il me semble voir les originaux régulièrement, en digipack et pas chers.
    Pour "Blowin' your mind", c'est un peu compliqué. C'est officiellement le 1er disque solo de Van the Man(avant le sublime "Astral Weeks"), mais en fait c'est une compil issue de sessions enregistrés chez Bang, la boîte de Bert Berns, et publiée à l'insu de l'ariste. Un autre album "Greatest Hits" serait en fait le vrai 1er disque.
    Cela dit, c'est un bon disque quand même. Mais la bonne acquisition à faire est plutôt "The Bang Masters" publié en CD chez Sony/Legacy et disponible chez amazon.com pour 9.98$.
    Tous les titres éparpillés sur "Blowin' your mind", "Greatest hits" et plus tard "T.B. Sheets" (avec notamment une première version de "Madame George" s'y retrouvent.

  • Et pour découvrir le jeune Van Morrison, rien de mieux que "The Story of Them featuring Van Morrison", double CD compilant l'intégrale de Them avec Van (le groupe a coninué sans lui) avec les mythiques "Gloria", "Here comes the night", "My lonely sad eyes", etc... Ce groupe était aussi bon que les Animals ou Spencer Davis Group, dans un registre assez proche. Van Morrison, Eric Burdon et Steve Winwood: 3 grands chanteurs...
    PS: "Blowin' your mind" comme "The Bang masters" sont à 4,99€ sur amazon.fr. Tu n'as donc pas fait le meilleur choix: moins de titres pour le même prix.

  • c'était plus une pioche dans l'offre d'amazon qu'un vrai choix en fait.
    J'ai pas vraiment accroché à Donovan à l'écoute d'un best of de lui.

  • (pardon de remettre une couche de commentaire) tu as intitulé le lien vers mon blog Hanx William, rapport à mon pseudo willmanx.
    Ainsi je cherche et je trouve http://www.hankwilliams.com/ le joueur de country sur lequel tu as basé ton jeu de mot. Peux-tu en parler un peu ?

  • Hank Williams (père car il y a Hank Williams Jr. et maintenant Hank Williams III) est le père de la country music moderne. C'est le chaînon manquant entre Jimmie Rodgers ("The Blue Yodeler") et le country-rock dont il a posé les fondations. Il est mort jeune, à moins de 30 ans, le 1er janvier 1953 (Townes Van Zandt est mort lui aussi un 1er janvier), victime de la drogue et de l'alcool. Il a influencé aussi bien le mouvement "Outlaws" que Gram Parsons, Johnny Cash et tant d'autres. Sa carrière discographique n'a duré que 6 ans (1946-1952) mais il a laissé une trace indélébile.
    Je viens d'acquérir "The Complete Hank Williams" (10 CD), coffret très cher en France (210 à 220 €) mais que l'on peut trouver en "used & new" sur amazon.com à 66$ environ (frais d'envois compris, il m'est revenu à moins de 62€).
    Ses principaux tites: "Jambalaya (On the bayou)", "I'm so lonesome I could cry", "They'll never take her love from me", "Cold, cold heart", "I can't help it (If I'm still in love with you)", "You win again", "I'll never get out of this world alive", "Your cheatin' heart"... and so many more...

  • Je confirme pour Creedence, la discographie complète est facile à trouver...même à la FNAC
    http://www3.fnac.com/item/author.do?OrderInSession=1&SID=e1989b94-228e-ef65-ac4a-e442e4d2015a&TTL=080420060745&Origin=FnacAff&category=audio&UID=05405dd47-72cb-283f-2ab4-7512806fd4eb&id=180913

Les commentaires sont fermés.