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sixties

  • Best of Crossroads

    Bientôt dans les kiosques

    Xroads 1960-1968.jpg

    Retenez-le, il n'y en aura pas pour tout le monde! (extra! extra! read all about it. Best of Crossrads est déjà dans les kiosques en ce mardi, et l'objet tient ses promesses...)

    Après un spécial génération folkeuses, un spécial classic hard-rock, un spécial Bruce Springsteen, le magazine Xroads, dans sa série "Best of Crossroads" entame un cycle consacré aux disques essentiels parus depuis 50 ans.

    Le premier numéro est consacré à la période 1960-1968 et présente 100 disques essentiels, sous la plume de passionnés de cette époque.

    Ce n'est ni la Bible ni une encyclopédie exhaustive mais la photo ci-dessus donne une idée du contenu. En tout cas, j'y reconnais beaucoup d'albums qui ont bercé ma jeunesse...

     

  • Les mouquetaires du folk, 40 ans après

    Que sont mes amis devenus / Que j'avais de si près tenus / Et tant aimés / Ils ont été trop clairsemés / Le vent je crois les a ôtés / L'amour est morte (Rutebeuf)

    La renaissance du folk américain au cours des années 60, dans le sillage de Robert Zimmermann, a vu l'émergence d'un grand nombre d'artistes se réclamant de ce grand mouvement, souvent protestataire. Greenwich Village et ses nombreux clubs, ses concerts de rue, fut l'épicentre de ce séisme musical. Certains des folksingers sont encore là, d'autres sont tombés dans l'anonymat et trop nombreux sont ceux qui nous ont quittés prématurément, victimes du fait qu'ils avaient trop "mal aux autres".

    L'un des survivants, toujours actif et gaillard bien qu'ayant dépassé le cap de la soixantaine, est ERIC ANDERSEN qui se produira, je le rappelle, le 12 juillet prochain en notre caveau parisien préféré.

    Eric a écrit et interprété quelques titres qui ont marqué leur époque, il a aussi cotoyé tous ces artistes qu'il ne veut pas voir sombrer dans l'oubli. Il avait interprété dans son précédent album studio un titre-fleuve, "Beat Avenue" qui est un véritable reportage sur cette époque révolue.

    Il a souhaité aller plus loin en publiant 2 albums de reprises de ses compagnons d'armes des sixties sous le titre générique de "Great American Song Series".

    fe356d2c78b2e7404c7352493ad35928.jpgLe volume 1, "The Street Was Always There" est paru en 2004. En plus de 2 de ses propres compositions ("Waves Of Freedom" et "The Street Was Always There") réenregistrées pour l'occasion, Mr. Andersen met à l'honneur Fred Neil (l'auteur de "Everybody's Talking") avec "Little Bit Of Rain" et "The Other Side Of Life"; David Blue avec "These 23 Days In September" (l'album du même nom vient d'être réédité par Wounded Bird Records ainsi que "Me, S. David Cohen"); Buffy Sainte-Marie et "Universal Soldier"; Peter LaFarge (dont on connaît surtout "The Ballad Of Ira Hayes") avec "Johnny Half-Breed"; Phil Ochs pour "I Ain't Marching Anymore" et "White Boots Marching In A Yellow Land"; Paul Siebel et sa "Louise"; Tim Hardin (dont chacun connaît "If I Were A Carpenter" ou "Hang On To A Dream") avec "Misty Roses"; Patrick Sky et "Many A Mile"; et, bien sûr, Maître Bob Dylan est à l'honneur avec "A Hard Rain's A-Gonna Fall". On peut remarquer que les Indiens, trop souvent oubliés, sont ici bien présents avec Patrick Sky, Buffy Sainte-Marie et Peter LaFarge. Force est de noter que les survivants sont rares et, si l'on excepte Dylan et Andersen, les autres sont soit quasiment retirés des affaires (Patrick Sky et Paul Siebel), soit loin des sentiers de la gloire (Buffy Sainte-Marie). Quelques invités sont là comme Patrick Sky à la cornemuse, John Sebastian à l'harmonica, Happy Traum à la guitare ou - plus surprenant - Wyclef Jean qui vient prêter sa voix.

    52073b565e0fef16ef444ba5d349a477.jpgLe volume 2, "Waves", a été publié en 2005. Le principe est le même, 3 titres du maître de cérémonie ("Today Is The Highway", "Hymn Of Waves" et "Thirsty Boots") et quelques reprises. Bob Dylan ("John Brown"), Fred Neil ("I've Got A Secret") et Phil Ochs ("Changes") sont encore là pour cette seconde fournée. On rencontre encore 2 grands disparus: Tim Buckley ("Once I Was") et Richard Fariña (avec le sublime "Bold Marauder"). Et puis, quand même, quelques (sur)vivants: Lou Reed ("Pale Blue Eyes" du Velvet Underground), Tom Paxton ("Ramblin' Boy"), Happy Traum ("Golden Bird"), Tom Rush ("On The Road Again") et John Sebastian avec "Coconut Grove". Le choix est plus éclectique et, parmi les invités, on croise sur "Thirsty Boots" Judy Collins, Arlo Guthrie et Tom Rush.

    Ces deux disques sont l'œuvre d'un fan respectueux doublé d'un ami, pas celle d'un simple archiviste. Voici ce qu'Eric écrivait dans les notes du livret de "The Street Was Always There": "Mon but ici est de chanter les artistes que j'ai connus et mon désir est que cet enregistrement les conserve aussi frais et nouveaux que lorsque je les ai entendus pour la première fois dans les rues et les clubs du Village. Nous avons pu perdre les personnes avec le temps mais nous n'avons jamais perdu la musique et j'espère que nous avons pu faire passer la signification et le feeling qu'il était dans l'intention des auteurs et chanteurs de transmettre".

    Pari gagné, monsieur Andersen...

    Eric Andersen vient de publier un album "Blue Rain - Live", enregistré en public au pays de ses ancêtres, la Norvège, en 2006, accompagné de musiciens du cru. Cet enregistrement met en valeur l'aspect blues qui a toujours été une des sources d'inspiration principales des folksingers des sixties.

    Pauvres sens et pauvre mémoire / M'a Dieu donné le roi de gloire / Et pauvres rentes / ... / Ce sont amis que vent emporte / Et il ventait devant ma porte / Les emporta / L'espérance de lendemain / Ce sont mes fêtes