L'appel du 18 avril 2007

Les sondages (Quel crédit leur accorder? On vit ce qu'il advint en 2002!) donnent dans la plupart des cas de figure la victoire à celui qui verrouille depuis plusieurs années les moyens d'information.

"Mais le dernier mot est-il dit? L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive? Non!"

Je ne vous dirai pas pour qui voter, chacun doit se décider, en conscience, mais le choix est limité. Le danger qui nous menace est bien pire que celui qui nous a mobilisés en 2002, nous sommes quasiment en guerre contre un choix de société qui est à l'opposé des valeurs républicaines auxquelles la majorité des Français est viscéralement attachée.

"Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale... Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas."

Vous pensez que j'exagère? Je crains que non!

Les passages en rouge sont extraits de l'appel du 18 juin 1940. Je ne suis pas Gaulliste (même si je me retrouve dans beaucoup de valeurs défendues par les Gaullistes sincères) et j'ai toujours voté "à gauche" (sauf une fois il y a 5 ans). Mais la gravité de la situation incite à oublier les clivages traditionnels. Comme en 1940, tous les démocrates, tous les républicains, tous les défenseurs de la liberté, tous ceux qui aiment notre beau pays, doivent s'unir. Au cas contraire, dans quelques quelques jours ce serait trop tard.