DWIGHT SINGS BUCK
Dans une note intitulée "Sad News", j'avais évoqué sa disparition. Quelque temps après, je m'étais rendu compte que je n'avais même pas cité son nom, de sorte que seuls les spécialistes l'avaient reconnu. Il s'agissait de Buck Owens, l'immortel auteur des versions originales de titres popularisés en France par Claude François: "Le temps des pleurs" et "Je tiens un tigre par la queue".
Buck Owens était un rebelle, au même titre que Merle Haggard, réfractaire à l'establishment de Nashville. Il créa ce qu'on appelle le Bakersfield Sound.
Parmi les nombreux artistes qu'il influença, il y eut Gram Parsons. Mais son véritable héritier, celui qui peut se réclamer de lui aujourd'hui, est Dwight Yoakam.
Au fil des années, Dwight et Buck étaient devenus des amis, et l'un des plus grands succès de Dwight, "Streets of Bakersfield" fut un duo entre les deux hommes.
Quoi d'étonnant à ce que paraisse ce mois-ci un album intitulé "Dwight Sings Buck" où Yoakam reprend 15 titres de Buck Owens?