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  • Seul le coeur peut savoir

    En écho à Patrick S Vast, je vous invite à écouvrir un autre titre de Dan Fogelberg: "Only The Heart May Know".

    Et, en prime, vous avez droit à la voix d'Emmylou...

    Malheureusement, ce n'est qu'un court extrait...

  • La maison où je suis né

    Quand je me tourne vers mes souvenirs
    Je revois la maison... où je suis né...

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    ...  un 9 septembre il y a un certain nombre d'années, au siècle dernier.
    C'est à Verdun, près de la Cathédrale, entre ville basse et ville haute.
    Ce n'est pas une rue, c'est un escalier, que l'on appelle "Les Gros Degrés".
    La fenêtre du haut est plus large, la maison est plus fleurie qu'à l'époque.
    Il manque la plaque: "Ici naquit Quiet Man"...
  • Le disque du jour: "South of Delia"

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    Richard Shindell est passé à la Pomme d'Ève le 4 septembre et je n'y étais pas. Je ne sais pas s'il a perdu quelque chose mais moi, oui, c'est sûr.

    Richard Shindell, je l'avais découvert en faisant fonctionner mon "browser" sur internet, et en particulier sur eMusic. Sur ce site de téléchargement, on trouve tout ce qu'on ne trouve pas ailleurs. N'y cherchez pas ce qui innonde les supermarchés (on peut quand même acheter le dernier McCartney). Ce site est parfaitement légal, c'est beaucoup moins cher que iTunes et c'est du vrai MP3. J'y ai donc acquis les 6 premiers albums solo de Shindell, ainsi que l'album "Cry, Cry, Cry", enregistré en trio avec 2 "folkeuses" de talent, Dar Williams et Lucy Kaplansky. Ce disque démontrait que Richard, l'un des songwriters les plus doués et les plus fins de sa génération savait aussi mettre en valeur le travail des autres au travers de quelques reprises de choix.

    "South of Delia" (merci à Hervé qui me l'a fait parvenir) est un album de reprises, exclusivement. Toutes les générations sont représentées. Des traditionnels: "Sitting on top of the world" et "Texas Rangers"; la Carter Family: "The storms are on the ocean"; Woody Guthrie: "Deportee (Plane wreck at Los Gatos)"; Bob Dylan: "Señor (Tales of Yankee Power)"; Bruce Springsteen: "Born in the U.S.A."; Peter Gabriel (plus surprenant): "Mercy Street"; The Band: "Acadian Driftwood"; 2 titres plus obscurs: "The humpback whale" et "Solo le pido a Dios" (Richard Shindell vit désormais en Argentine); et puis deux des plus grands jeunes talents sont à l'honneur: Jeffrey Foucault avec "Northbound 35" et Josh Ritter avec "Lawrence, KS". C'est d'ailleurs de ce dernier morceau qu'est extrait le titre de l'album.

    La qualité des invités est à la hauteur de celle du répertoire. Jugez-en plutôt: Richard lui-même chante (bien) et joue de beaucoup d'instruments à cordes (guitares, dulcimer, bouzouki...) ou non (claviers percussions...). Lucy Kaplansky et Eliza Gilkyson sont aux harmonies; Richard Thompson à la guitare; Tony Trischka au banjo; David Sancious aux claviers; Viktor Krauss (frère de la bluegrasswoman Alison Krauss) à la contrebasse; Larry Campbell à la pedal steel...

    Bref, ce disque est un vrai bonheur. Et si vous avez un doute, reportez-vous à la chronique publiée dans "Crossroads" par l'excellent Jacques-Eric Legarde (s'il passe par ici, il peut même faire un copier-coller en commentaire).

    En attendant, pour vous donner une idée du talent du personnage, écoutez "Reunion Hill", extrait de l'album du même nom, publié en 1997 (c'était le troisième album solo de l'artiste).

    Ensuite, vous aurez envie d'aller faire un tour chez Richard, vous pourrez y faire votre marché: commander les CD (ou les télécharger), découvrir les textes de "Master" Shindell.

     

  • 137

    4 septembre 1870

    Il y a 137 ans aujourd'hui, la déchéance de "Badinguet" (parfois appelé Napoléon III) était prononcée et la IIIème République proclamée.

    Pour beaucoup, cette date du 4 septembre, bien plus importante pourtant que 1515 du point de vue historique, n'est que le nom, ici d'une rue, là d'une place, ailleurs d'une station de métro.

    Depuis, à l'exception de quelques années de guerre, la France a toujours vécu sous un régime démocratique, républicain, qu'il convenait de protéger contre les tentations dictatoriales, contre la folie générée par la soif du pouvoir.

    Qui s'en est souvenu le 6 mai dernier?

    Sans doute pas Madame Lagarde, Ministre des Finances (dont, à défaut de partager les idées on ne peut que reconnaître la compétence) qui vient de se faire rappeler à l'ordre comme une gamine de maternelle le jour de la rentrée des classes parce qu'elle croyait que le gouvernement gouvernait et que le président présidait.