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Blue Umbrella - Page 28

  • Ce soir, 12 juin 2006

    Ce soir n'est pas un soir comme les autres. Emmylou et Mark chantent ensemble au Zénith de Paris.

    Et j'espère qu'en plus de la guitare de Mark, il y aura celle de Richard Bennett qui déjà chanté et joué - pas seulement de la guitare - avec beaucoup d'artistes: Eric Andersen, Mike Auldridge & Jimmy Gaudreau, Rosanne Cash, Guy Clark, J.D. Crowe & The New South, Rodney Crowell, Iris DeMent, Chris Ducey, Steve Earle, Vince Gill, Jimmie Dale Gilmore, Jack Ingram, Waylon Jennings, Nicolette Larson, Lyle Lovett, Dave Mason, The Notorious Cherry Bombs, Orleans, Mark Selby, Sissy Spacek, Ringo Starr, George Strait, Sweethearts of the Rodeo, Steve Wariner et, bien sûr, Emmylou Harris et Mark Knopfler... Pas mal comme palmarès, non?

     

  • Dans un mois, dans un an

    Un mois déjà que je n'ai pas écrit sur ce blog. Un mois sans envie d'écrire. Mais un mois empli de musique. Beaucoup de nouveautés. Découvertes d'artistes inconnus jusque là (par exemple Jeffrey Foucault), (re)découvertes d'œuvres anciennes.

    Et puis il y a les valeurs sûres. Bruce Springsteen dans ce qu'il a fait de mieux: Hammersmith Odeon à Londres en 1975 ou "We Shall Overcome" en 2006. Ron Sexsmith dans son grand écart entre "Grand Opera Lane" enregistré en 1987 et le tout nouveau "Time Being". Et Martin Stephenson, Don McLean, Sid Griffin et les Coal Porters, Paul Simon, Wishbone Ash et d'autres...

    Dave Alvin, toujours, avec son disque-hommage à la Californie "West of the West". Et le génial T Bone Burnett pour son premier disque depuis 1992, "The True False Identity".

    Et aussi Johnny Cash et son "Personal File", des trésors enregistrés pour lui-même et exhumés par son fils, avec amour...

    Que du bon. J'en parlerai peut-être un jour, dans un mois, dans un an,  si l'envie revient...

    Je parlerai aussi d'une forme de retour aux sources, du Plateau de Millevaches, des volcans d'Auvergne, et de Toulouse... Peut-être...

     

  • Un soir chez Paulette

    Le 4 mai j'étais "Chez Paulette". En fait ce haut lieu de la culture rock française qui existait déjà du temps où j'étais étudiant (dans les année 70) s'appelle désormais "Paulette Station Rock". Ce pub-rock est situé à Pagney-derrière-Barine, près de Toul (donc pas loin de Nancy). Même sur une carte, vous aurez du mal à trouver!

    Le 4 mai Elliott Murphy s'y produisait (pour la quatrième fois). Après une première partie "lourde" (Neal Black qui jouait du hard-blues-rock en faisant fumer sa Gibson Flying V et en buvant de la bière), le dandy parisien de New York est arrivé accompagné de ses harmonicas, de son chapeau (noir ce soir-là) et du fidèle et sublime Olivier Durand aux guitares, bientôt rejoints par Laurent Pardo (basse) et Alan Fatras (batterie). Et c'était parti pour 2 heures de bonheur (le set a dû démarrer vers 23 heures!).

    Quelques grands titres du répertroire folk-rock (plus rock que folk ce jeudi): "Diamonds by the Yard", "You never know what you're in for", "On Elvis Presley's birthday", "The day after Valentine's day", "Winners, Beggars, Losers, Chosers", "Green River" et beaucoup d'autres. Des reprises "Highway 51" de Dylan, "The thrill is gone" de B.B. King, "Terraplane blues" de Robert Johnson ou "I'm on fire" de Springsteen. Et pour finir un medley endiablé avec "L.A. woman" des Doors enchaîné avec quelques classiques du blues.

    C'était trop court, mais il était tard. Mais pour ceux qui ne le connaissent pas encore, il n'est pas trop tard, Elliott sort régulièrement des disques d'une grande qualité. Et son répertoire est digne de celui de ses modèles (et amis): Bruce Springsteen, Bob Dylan, Neil Young ou Lou Reed.

    Et Olivier Durand est un sacré guitariste...

  • The Loner strikes again

    NEIL YOUNG: LIVING WITH WAR

    Pour ceux qui le croyaient endormi, ou vieilli, Neil Young apporte un démenti. 10 démentis, plutôt.

    10 titres, 10 brûlots anti-Bush, enregistrés entre le 29 mars et le 9 avril avec Rick Rosas à la basse et Chad Cromwell à la batterie. Parfois une trompette ou un choeur de 100 voix et des titres qui parlent: "Living with war", "Let's impeach the president", "Lookin' for a leader", "America is beautiful" ou "Flags of freedom".

    En cherchant bien, on peut déjà télécharger cet album (la preuve, je l'ai fait) qui ne sera en magasins aux USA que le 8 mai. Et en France?

  • Vincent

    Don McLean a tout d'abord chanté dans le circuit des folk-clubs aux U.S.A. avant d'acquérir un début de reconnaissance pour avoir œuvré quelque temps avec Pete Seeger.

    Il chantait principalement dans les écoles lorsqu'il a écrit "Vincent" en 1970 après avoir lu un livre sur la vie du peintre Van Gogh. Son projet fut rejeté par un certain nombre de compagnies discographiques mais il obtint néanmoins un contrat auprès de MediArts pour enregistrer d'autres chansons sous le titre de "Tapestry".

    Il enregistra finalement "Vincent" qui parut en 1971 sur l'album "American Pie".

    Depuis les années 1970, le musée Van Gogh à Amsterdam joue ce morceau quotidiennement et une copie de la partition de la chanson, en compagnie d'un jeu de pinceaux de l'artiste, est enterré dans une "time capsule" près du musée.

    La chanson elle-même fut, en dehors des États-Unis, un hit encore plus grand que le très connu "American pie", atteignant le n°1 au Royaume-Uni.

    Pour moi, c'est une des plus belles chansons jamais écrites, servie par une mélodie et une voix exceptionnelles. À défaut de l'entendre, le texte seul mérite qu'on s'y arrête quelques instants…

    "Car ils ne pouvaient pas t'aimer, et pourtant ton amour était vrai / Et quand il n'y eut plus d'espoir, en cette nuit étoilée / Tu pris ta propre vie comme le font souvent les amoureux / Mais j'aurais pu te dire, Vincent / Que ce monde n'était vraiment pas fait pour quelqu'un d'aussi beau que toi…"

    VINCENT

    (Don McLean)

    Starry starry night, paint your palette blue and grey
    Look out on a summer's day with eyes that know the darkness in my soul
    Shadows on the hills, sketch the trees and the daffodils
    Catch the breeze and the winter chills, in colors on the snowy linen land

    Now I understand what you tried to say to me
    How you suffered for you sanity How you tried to set them free
    They would not listen they did not know how, perhaps they'll listen now

    Starry starry night, flaming flowers that brightly blaze
    Swirling clouds in violet haze reflect in Vincent's eyes of china blue
    Colors changing hue, morning fields of amber grain
    Weathered faces lined in pain are soothed beneath the artist's loving hand

    Chorus:
    For they could not love you, but still your love was true
    And when no hope was left in sight, on that starry starry night
    You took your life as lovers often do,
    But I could have told you, Vincent,
    This world was never meant for one as beautiful as you

    Starry, starry night, portraits hung in empty halls
    Frameless heads on nameless walls with eyes that watch the world and can't forget.
    Like the stranger that you've met, the ragged man in ragged clothes
    The silver thorn of bloody rose, lie crushed and broken on the virgin snow

    Now I think I know what you tried to say to me
    How you suffered for you sanity How you tried to set them free
    They would not listen they're not listening still
    Perhaps they never will.