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Musique - Page 8

  • Tom Paxton, ce soir

    Et le commentaire se fit note...

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    Tom me disait hier soir que Joe Dassin a repris Ramblin' Boy. Effectivement, ça s'appelle "Isabelle prend mon chapeau"...

    Sacré Joe!

    "Isabelle prend mon chapeau"

    La mer est basse , le ciel est chaud
    Y a des cigales dans mon chapeau
    Le soleil fait le gros dos
    Sur ta peau brune comme du pain chaud

    [Refrain] :
    Isabelle, prends mon chapeau
    Réveille-toi, mets-y de l'eau.
    Isabelle me donne à boire
    Dans mon chapeau et puis s'en va.

    [Répétition] :
    Et la vague s'en vient
    Et la vague s'en va.

    Tu as la peau qui sent le thym
    Viens, je veux boire entre tes mains.
    Toi, chaque fois que tu me touches
    Moi, ça me met l'eau à la bouche

    [Refrain]

    Viens, maintenant j'ai la gorge fraîche
    Viens, couche-toi, la terre est sèche
    Et quand ce fut le petit jour
    Nous vint la soif après l'amour

    Ecrit par : hervé | 29.01.2008

    'Tite précision pour les reprises de Nan Mouskouri que Tom va essayer de contacter. Nana à la Pomme d'Eve, c'est le père de George qui va être content et la Pomme sud-africaine serait ce soir grecque!

    "Le lapin de Jennifer", c'est Jennifer's Rabbit, et "En partant" "Outward Bound"

    Ecrit par : hervé | 29.01.2008

    À cela, j'ajouterai une liste de mes reprises de Tom Paxton, celles que j'ai dans ma discothèque. Ma favorite est Last Thing On My Mind, j'en parlais en juillet lors du commentaire du concert d'Eric Andersen:

    Last Thing On My Mind: Eric Andersen (solo et avec Rick Danko & Jonas Fjeld), Chesapeake, Gene Clark, Judy Collins, Country Gazette, Devon Sproule & Paul Curreri, Rodney Dillard, Flatt & Sruggs, Gram Parsons, Herb¨Pedersen, Tony Rice, The White Brothers (ex Kentucky Colonels, avec Clarence & Roland White).

    Can't Help But Wonder Where I'm Bound: Nanci Griffith, Wyatt Rice (frère de Tony, lui joue de la guitare mais ne chante pas) & Santa Cruz

    Ramblin' Boy: Judy Collins, J.D. Crowe (avec Larry Rice, mandoliniste et frère de Tony et Wyatt, au chant)

    Bottle Of Wine: Judy Collins

    I'm Changing My Name To Chrysler: Arlo Guthrie & Pete Seeger.

     

  • TOM PAXTON 1964-2008

    Rassurez-vous, Tom Paxton est bien vivant. Ces dates sont simplement les jalons qui bordent (provisoirement) sa carrière discographique (en studio) depuis "Ramblin' Boy" en 1964 jusqu'à "Comedians & Angels" qui va paraître dans quelques jours.

    J'avais l'intention de parler de ce grand Monsieur, qui va nous rendre visite le 29 janvier pour un unique concert (déjà "sold out") qui sera l'antépénultième affiche de mon ami Hervé et de son association Acoustic in Paris.

    Hier, le nouveau Xroads (ex Crossroads) était dans ma boîte aux lettres. Par facilité, et avec l'accord de son auteur, je reproduis ici l'annonce faite de cet évènement:

    TOM PAXTON, légende du folk à la Pomme d’Eve

    Le mardi 29 janvier est une date à retenir pour tous les « fous du folk » car ce n’est pas tous les jours qu’un artiste du calibre de Tom Paxton débarque à Paris. Né à Chicago, Paxton appartient à la génération des Dylan, Baez, Ochs, Collins, Andersen, Blue et autres Van Ronk, bref tous ces folksingers et songwriters qui ont marqué les années 60 de leur poésie et de leurs revendications sur la scène de clubs mythiques (Gerde’s ou The Gaslight à Greenwich Village pour ne citer que les plus célèbres), portés par des revues historiques telles Sing Out! et Broadside. Si des titres comme "Last thing on my mind" ou "Ramblin’ Boy" vous laissent perplexes, il y a de fortes chances que vous connaissiez par cœur "Sacrée Bouteille" et "Qu’as tu appris à l’école?" dans les adaptations de Graeme Allwright (Il y a aussi "Le jouet extraordinaire par Claude François"). Depuis quarante ans, les compositions de Paxton ont été reprises par les plus grands, de Pete Seeger and The Weavers à Judy Collins et Joan Baez, de Doc Watson à Harry Belafonte, de Peter, Paul and Mary à Dolly Parton et Porter Wagoner. Mais à tout juste 70 ans (il est né le 31 octobre 1937), celui que Jacques Vassal qualifie de « tendre révolté » dans son ouvrage Folksong ne semble pas avoir la moindre envie de ranger sa légendaire casquette, gardant sa verve contestataire et une conscience sociale à fleur de peau comme en témoignent ses compositions plus récentes ("On the Road to Srebrenica", "Train for Auschwitz" ou "The Bravest" dédié aux pompiers disparus dans les décombres des Twin Towers). En bon folksinger à l’écoute de son époque, il n’hésite pas à réécrire ses propres morceaux si l’actualité l’exige, le "Lyndon Johnson Told the Nation" écrit en 1965 contre la guerre du Vietnam devenant "George W Told The Nation" en 2007 (disponible en téléchargement sur http://www.tompaxton.com. Pour cet unique concert en Europe continentale, Paxton sera accompagné par Robin Bullock à la guitare et il se murmure déjà qu’Eric Andersen viendrait saluer celui qui l’a découvert en 1963 dans un club de Grant Avenue, à North Beach, Californie. Vous l’avez compris, davantage qu’à retenir, cette date du mardi 29 janvier est tout simplement à ne pas manquer!

    http://acousticinparis.blogspot.com/

    Tom Paxton avait en fait commencé sa route musicale dès les années 50, influencé essentiellement par Woody Guthrie et Pete Seeger. Ce dernier commença d'ailleurs à interpréter "Ramblin' Boy" ou "What Did You Learn In School Today?" dès 1963. Pour Dave Van Ronk, Tom Paxton fut le véritable fondateur du mouvement "rénovateur" de la chanson "folk" américaine dont Bob Dylan fut le porte-drapeau (un peu malgré lui, puisque son rêve était de faire du rock) et l'accélérateur. D'ailleurs, à l'époque où Bob et Tom fréquentaient les mêmes lieux (comme le célèbre Gaslight), le premier n'avait que 2 ou 3 compositions personnelles à son répertoire alors que chez le second elles représentaient plus de la moitié des titres interprétés et rodés depuis des années.

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    Cela explique pourquoi le coup d'essai (discographique) fut un coup de maître. "Ramblin' Boy", 15 morceaux parmi lesquels quelques "minor masterpieces". Qu'on en juge: "What Did You Learn In School Today?", "The Last Thing On My Mind", "I Can't Help But Wonder Where I'm Bound" et, bien sûr, le morceau titre de cet album. Rarement le premier disque d'un folksinger aura été aussi réussi. Je ne vois guère que "Woodsmoke & Oranges" de Paul Siebel qui se situe au-dessus. Mais Paul Siebel (j'en ai parlé ici) n'avait pas envie de faire carrière, au contraire de Tom Paxton qui restera toujours fidèle aux grandes lignes esquissées avec "Ramblin' Boy", fidèle à la musique acoustique. Les grands thèmes abordés se retrouveront tout au long de sa carrière, jusqu'à son nouveau disque: chansons sociales, chansons politiques, chansons pour enfants, portraits tendres ou vitriolés, chansons d'amour, nouvelles chansons traditionnelles…

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    Le second album, "Ain't That News!", paru en 1965 sera du même niveau. On y trouve notamment le célèbre "Bottle of Wine" mais aussi des chansons très engagées comme "Lyndon Johnson Told The Nation" à propos des mensonges de LBJ sur la guerre du Vietnam (actualisé récemment en "George W. Told The Nation" à propos de l'Irak – cf. supra), "Goodman, Schwerner And Chaney", qui évoque le meurtre de 3 militants des droits civiques par le KKK au Mississippi, "The Willing Conscript", "Buy A Gun For Your Son" ou "We Didn't Know", réflexion sur les dérives fascistes. À propos de ce titre, Tom écrit: "dites-moi que vous soutenez la politique du gouvernement si vous voulez mais n'essayez pas de me dire que vous ne saviez pas ce qui se passait…

    Je ne connais pas vraiment l'œuvre subséquente de Tom Paxton jusqu'à "Lookin For The Moon" publié en 2002. Cet album est un superbe moment musical, 13 titres que l'on croirait sortis du répertoire traditionnel américain. Cependant, les enregistrements publics publiés ces dernières années démontrent que l'homme n'a rien perdu de sa verve ni de ses convictions (malgé un problème de déficit de l'attention pour lequel il se soigne depuis des années).

    Je conseille particulièrement le disque "Live In The UK" enregistré en 2003 et publié 2 ans plus tard chez Pax, label de Tom Paxton. Le talent de conteur de l'artiste y est particulièrement mis en valeur (et augure bien de ce que sera la soirée du 29 janvier dans le cadre de la Pomme d'Ève). Les grands classiques sont là, les satires sont présentes ("John Ashcroft & The Spirit Of Justice"). Il y a aussi des hommages à des artistes qu'il à fréquentés à ses débuts: coup de chapeau à Mississippi John Hurt avec "Did You Hear John Hurt?" (à ce propos, je ne saurais trop vous recommander le disque hommage réalisé par cet immense artiste qu'est Bill Morrissey: "Songs Of Mississippi John Hurt" – et le reste de l'œuvre de Bill, d'ailleurs); hommage aussi à Phil Ochs, dont il fut l'ami depuis leur première rencontre en 1962 jusqu'à sa mort tragique (suicide) en 1976 avec la reprise de "There But For Fortune".

    Sur ce disque, Tom Paxton s'auto-parodie avec une version hilarante de "Last Thing On My Mind": abordé à l'issue d'un concert par une charmante jeune fan (c'est de la fiction, Tom Paxton est marié avec la même femme depuis 1963), il explique comment elle l'a attiré chez elle en lui expliquant qu'elle connaissait tout son répertoire. Le but de cette visite: lui faire écouter les disques de … Tom Paxton… et pour lui, "that was the last thing on my mind"…

    Autre anecdote, réelle celle-ci, qui démontre à quel point Tom Paxton fait partie du patrimoine américain, à quel point son oeuvre est plus connue que l'homme qui n'a jamais cherché la gloire à tout prix. Sa fille Kate, pendant ses années d'université, assista un soir à un concert folk. Parmi les titres interprétés figurait "Last Thing On My Mind". À la pause, Kate alla trouver le chanteur et lui dit: "merci d'avoir chanté ce titre, c'est mon père qui l'a écrit". Réponse: "il ne peut pas l'avoir écrit, c'est un vieil air folklorique écossais que j'ai appris de mon père" (commentaire de Tom: "heureusement pour moi qu'il n'a pas parlé de son grand père"). Kate: "mais si, c'est mon père qui l'a écrit". Le chanteur: "comment s'appelle ton père?". Kate: "Tom Paxton". Le chanteur, après un long silence: "Aaaaaah, heeeee MIGHT have written that!". Quelle plus belle reconnaissance peut-il y avoir pour un folksinger?

    La reconnaissance, vous pouvez aussi la manifester en achetant ses disques: les 2 premiers, bien sûr, indispensables, qui ont été réedités en 1 seul CD (29 titres et pas une seconde de déchet).

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    Et puis il y a le prochain, "Comedians & Angels" qui va paraître chez nous près d'1 mois avant d'être diffusé aux USA. 15 titres: "How Beautiful Upon The Mountain", "Out On The Ocean", "What A Friend You Are", "When We Were Good", "The First Song Is For You", "And If It's Not True", "Bad Old Days", "Reason To Be", "I Like The Way You Look", "A Long Way From Your Mountain", "Home To Me (Is Anywhere You Are)", "Jennifer And Kate", Dance In The Kitchen", "You Are Love" Et "Comedians And Angels". Rien que cette énumération fait envie.

    Et si cela ne suffit pas, il y a les invités qui peuvent vous convaincre: Mark Howard (guitare), Tim Crouch (mandoline et violon), Al Perkins (dobro et guitare "slide"), Pete Wasner (claviers), Dave Pomeroy (contrebasse), Kirk "Jelly Roll" Johnson (harmonica), Joey Miskulin (accordéon), Nanci Griffith, Jim Rooney, Suzi Ragsdale, Barry & Holly Tashian (harmonies vocales).

    Un bien beau disque, assurément.

    PS: merci à Hervé. Pour l'article de Xroads. Pour m'avoir permis d'entendre en avant-première "Comedians & Angels" (que j'achèterai le 29 au soir). Pour les concerts à la Pomme d'Ève (les derniers en avril). Pour la passion. Pour l'amitié.

    PPS: JE VOUS AVAIS PRÉVENUS... IL EST TROP TARD!!!

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    PPPS: Voici une photo qui illustre un commentaire d'Hervé - Allan Taylor et Tom Paxton ou la jeunesse au pouvoir!!!
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  • Farewell, Daniel

    Patrick S Vast (ici) et moi-même () avions parlé de lui il y a quelques semaines (le 20 septembre)... Un grand artiste est parti, trop tôt, et je suis triste...

    "Starry skies
    Soft lullabies
    Where do they go when the melodies die?

    To a day
    Far, far away
    That only the heart may know"

    (Dan Fogelberg, "Only the heart may know"
    extrait de "The Innocent Age" - 1981)

    dimanche 16 déc, 20 h 53

    Associated Press

    NEW YORK - Dan Fogelberg, le chanteur et auteur-compositeur dont les succès "Leader of the Band" et "Same Old Lang Syne" ont contribué à définir l'ère du soft-rock, a succombé à un cancer de la prostate, dimanche, à son domicile, dans le Maine. Il était âgé de 56 ans.

     

    Son décès a été annoncé par voie de communiqué par Anna Loynes, de l'agence de relations publiques Solters & Digney. Il a également été affiché sur le site Internet du chanteur.

     

    Fogelberg avait appris en 2004 être atteint d'un cancer de la prostate. Dans un communiqué, il avait alors remercié ses admirateurs pour leur soutien.

     

    Né le 13 août 1951 à Peoria, dans l'Illinois, Daniel Grayling Fogelberg a atteint le sommet de sa popularité durant les années 70 et au début de la décennie suivante, alors qu'il a enregistré plusieurs disques vendus à des millions d'exemplaires, grâce à des succès tel que "The Power Of Gold" et "Leader of the Band". Il avait lancé son premier album en 1972.

    Pour mieux connaître son œuvre de musicien et chanteur-compositeur-auteur , mais aussi de peintre, une visite chez Dan Fogelberg s'impose.

     

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  • Si demain...

    TOMORROW IS A LONG TIME

    J'ai déjà parlé de quelques chansons qui m'ont particulièrement marqué. Il y a eu "Vincent", de Don McLean, "Blue Umbrella" ou "Quiet Man" de John Prine.

    719e76d61f28e3d6220abcbbb880b73c.jpgAujourd'hui, j'aimerais évoquer "Tomorrow is a Long Time", l'une des plus belles (pour moi, c'est LA plus belle) des chansons d'amour écrites par Bob Dylan.

    Ce titre, disponible jusque-là sur quelques disques pirates, a été publié officiellement pour la première fois en 1971 sur la compilation "Bob Dylan's Greatest Hits Volume II" (en France "More Bob Dylan Greatest Hits").

    Il s'agit d'un enregistrement public réalisé pendant le fameux concert au Town Hall, le12 avril 1963. Aucune version studio de ce titre, écrit à l'époque de "Freewheelin'" n'a été publiée, ni même sans doute enregistrée par son auteur.

    De nombreuses reprises existent. J'en possède des versions par Rod Stewart (qui, à l'époque, était un excellent interpète de chansons peu connues de Mr. Zimmermann – je pense en particulier à un titre comme "Only A Hobo"), Magna Carta, Chris Hillman, Nickel Creek. D'autres ont été enregistrées par Elvis Presley, Dion, Ian & Sylvia, Joan Baez, Sandy Denny, Judy Collins…

    Le texte est simple et beau, comme la mélodie. La voix de Bobby est celle qu'il n'avait déjà plus à l'époque de la publication officielle du titre, celle que l'on espérait encore entendre. Une émotion que l'on ne retrouvera que 20 ans plus tard avec la sortie de "The Bootleg Series, Volumes 1-3", qui exhuma tant de trésors, dont la version de Dylan, que l'on croyait ne pas exister, de son "Farewell Angelina".

    Lisez et écoutez.

    If today was not an endless highway,
    If tonight was not a crooked trail,
    If tomorrow wasn't such a long time,
    Then lonesome would mean nothing to you at all.
    Yes, and only if my own true love was waitin',
    Yes, and if I could hear her heart a-softly poundin',
    Only if she was lyin' by me,
    Then I'd lie in my bed once again.

    I can't see my reflection in the waters,
    I can't speak the sounds that show no pain,
    I can't hear the echo of my footsteps,
    Or can't remember the sound of my own name.
    Yes, and only if my own true love was waitin',
    Yes, and if I could hear her heart a-softly poundin',
    Only if she was lyin' by me,
    Then I'd lie in my bed once again.

    There's beauty in the silver, singin' river,
    There's beauty in the sunrise in the sky,
    But none of these and nothing else can touch the beauty
    That I remember in my true love's eyes.
    Yes, and only if my own true love was waitin',
    Yes, and if I could hear her heart a-softly poundin',
    Only if she was lyin' by me,
    Then I'd lie in my bed once again.

    (vous le savez maintenant, cliquez sur "PODCAST", pas sur la flèche)


    podcast

    Et si vous n'en avez pas assez, écoutez Brendan Hogan, un ami de Elam Blackman, qui en a fait une version très épurée, une "démo" bien sympathique.

     

  • Elam, le visiteur du soir...

    Bientôt 2 ans que, suivant l'exemple de mon petit frère plus connu sous le nom de Maître Chronique, j'ai débuté ma carrière de blogger qui me permettait de combler le temps libre qu'une parenthèse forcée dans ma carrière de jogger m'avait laissé.

    Ce blog m'a permis de faire des rencontres. Il y a ceux qui passent régulièrement et qui sont devenus des amis, même si je ne les ai jamais rencontrés: Elisabeth, Patrick, Alain... Il y a la famille, bien sûr: Calaure, Maître Chronique, La Fraise, Sister or Ever... Il y a JaPal, celle sans qui... Il y a Hervé, que vous connaissez aussi bien que moi, maintenant et qui est devenu un vrai ami que j'aurai encore le plaisir de rencontrer samedi à la Pomme d'Ève pour le concert de Iain Matthews & Andy Roberts. Il y a les visiteurs occasionnels, ceux qui passent et font un petit signe, comme Pierre, tout récemment...

    Et puis il y a eu un certain elam  qui m'a laissé le message suivant: "co wrote the song texas rain on the gray sky girls album. please feel free to give my music a listen. myspace.com/elamis".

    Gray Sky Girls est le groupe occasionnel que Lisa Bastoni forme avec Naomi Sommers et "Texas Rain" un morceau de ce duo co-écrit par Naomi Sommers et Elam Blackman.

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    J'ai évidemment suivi ce conseil et me suis rendu sur MySpace puis sur le site personnel d'Elam. Et j'ai découvert un artiste attachant, un poète, quelqu'un qui échappe aux classifications. Il revendique les influences de Bob Dylan, Greg Brown et John Hartford ainsi que de Pablo Neruda. Belle carte de visite, non?

    Elam Abraham Blackman, je ne le connaissais pas il y quelques jours et je n'en aurais sans doute jamais entendu parler s'il n'avait fait ce petit signe.

    Pour en parler, quoi de mieux qu'un ami? Voici ce que dit de lui Forest Sun: "Elam is a Lyrical, poetical, mystical master of the turn of the phrase that will turn the corner of your mouth upward in to a grateful grin".

    Sur son site, vous pourrez lire quelques élément s de sa biographie, et notamment ce que sa maman dit de lui.

    Vous pourrez découvrir sa musique et ses textes comme je l'ai fait.

    Il a d'abord publié un album en public, "Live at the Old Western" en 2002, alors qu'il ouvrait le show pour Pieta Brown (première de la série "Femmes, je vous aime", sur ce blog).

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    Je n'ai pas écouté ce disque, je ne vous en parlerai donc pas davantage.

    En revanche, j'ai téléchargé (sur http://www.emusic.com ou http://payplay.fm )  le suivant, un album studio, publié en 2005: "Candlelight & Twine"...

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    ... et j'ai découvert un artiste sensible, aux textes très poétiques, marqué par des influences liées aux différents endroits où il a vécu ou voyagé: l'Amérique Latine, la Californie, les Appalaches et le Massachussetts, où il vit désormais.

    Il n'y a qu'Elam et sa guitare, ses textes et ses mélodies, et sa voix. Certains ont parlé de folk-rap, mais ce serait trop réducteur que de s'arrêter à cette étiquette...

    Alors, le mieux est encore de lire ses textes. Je vous en propose deux:

    "Ten"

    10 songs i wrote for my love
    10 stars can be in the sky above
    10 lifetimes she has locked into my eyes
    10 days I left her to visit my former life
    Out in 'Frisco each day I invoke her name
    10 times she comes to me as I think of her again
    1 word is not enough
    2 eyes locked onto mine
    3 nights with you is a tease
    4 nights snowed it sounds fine
    5, 6, 7, 8. 9 ways I will make you palpitate
    10 divide by 5 do the math that's 2
    I guess that brings you back to me and you

    et "Up the ante"

    Moving me the way you're grasping and clasping
    I'm so in up the ante
    Let's walk like we're slanting
    Ark chocolate bliss in the coming dust
    Thoughts of risking in a rush in a rush
    Spring spring whistles green green drooping flowers
    It's a sign that sings heart on fire
    Orange habanero heat saw that toe ring
    And I'm turned on by your feet
    Love it all the way
    Elements get refined
    Boiled down to perfection yours and mine
    What am I doing up at 1 AM?
    Awakened in your inspiration

    © 2005 backwards male music - written by Elam Abraham Blackman

    Et ce dernier, vous pouvez même l'écouter (toujours en cliquant sur "PODCAST" et non sur la flèche...)
    podcast