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Musique - Page 22

  • En bref

    Il était né le 9 septembre (comme moi) 1946 (avant moi). Il est décédé le 6 juin 2006, au moment où d'autres célébraient le souvenir du débarquement. Il avait joué avec tellement de gens que je ne pourrais pas les citer. Mais parmi eux il y eut les Beatles et les Rolling Stones. Il jouait du piano et de l'orgue et s'appelait Billy Preston.

    Richard Bennett était bien au Zénith avec Mark et Emmylou. Parmi la listes d'artistes avec qui il a oeuvré, j'avais oublié Neil Diamond avec qui il a joué pendant 17 ans et co-composé plusieurs titres. Il tient par ailleurs un journal de la tournée "All the roadrunning": http://www.richard-bennett.com . Guy Fletcher en fait autant avec, en plus, des photos: http://www.guyfletcher.co.uk

    Parmi les "nouveaux chanteurs" à découvrir, je citerai Jeffrey Foucault, au nom bien de chez nous mais dont le style country-folk rural (voix et guitare presque exclusivement) ne laisse aucun doute sur les racines américaines. 3 albums à ce jour: "Miles from the lightning" (2001), "Srtipping cane" (2004) et "Ghost repeater" (2006) plus "Redbird" publié en 2003 et enregistré avec des amis (Peter Mulvey, Kris Delmhorst, Dave Goodrich). Une viste à son site s'impose: http://www.jeffreyfoucault.com

    Et pour ceux que ce style attire je recommande le trop méconnu Greg Brown: http://www.gregbrown.org . Une musique intemporelle, une bonne vingtaine d'albums qu'il est toujours temps de découvrir.

  • Un disque, un jour: No Dice (1970)

    "Without You" ou le mauvais œil de Badfinger…

    La Discothèque, Nancy, Vendredi 11 juin 1971.

    In memoriam:
              Pete Ham (April 27, 1947 / April 23, 1975)
              Tom Evans (June 5, 1947 / November 19, 1983)
              Mike Gibbins (March 12, 1949 / October 4, 2005)

    medium_Badfinger.jpg
    En ce temps-là, la presse musicale britannique était florissante et de qualité. Elle m'a permis en ces années bénies (1970-1971) de découvrir bien des artistes dont j'ignorais l'existence. Il y eut par exemple Elton John (inconnu chez nous) mais aussi 2 groupes pour lesquels j'ai éprouvé une véritable affection. Le premier, McGuinness Flint, avait obtenu un succès avec "When I'm Dead And Gone", le second, Badfinger, avait atteint le top 10 grâce à "No Matter What". C'est ainsi qu'en juin 1971 je fis l'acquisition du premier album ("McGuinness Flint", sans titre) des premiers et du second album ("No Dice") des seconds. Dès la première écoute, je fus conquis.
    C'est de Badfinger que je vais vous entretenir aujourd'hui. Ce quatuor (à lépoque: Mike Gibbins, Pete Ham, Tom Evans & Joey Molland, de gauche à droite sur la photo) avait un avenir prometteur. La suite fut hélas des plus tragiques.
    Je vous passerai les détails de leur genèse pour vous en conter l'essentiel. Badfinger s'est tout d'abord nommé The Iveys et a été le premier groupe signé par le tout nouveau label "Apple" dont les pères n'étaient autres que les Beatles. The Iveys publièrent un album "Maybe Tomorrow" en 1969 avant de changer de nom pour faire cesser la confusion avec un autre groupe, The Ivy League. La version de travail du succès des Beatles, "With a Little Help From My Friends", s'appelait "Bad Finger Boogie, d'où l'appellation Badfinger.
    Ils publièrent ensuite sous leur nouveau nom un album intitulé "Magic Christian Music", disque composé de titres extraits de "Maybe Tomorrow", d'autres enregistrés pour le soundtrack du film-navet "Magic Christian" avec Ringo Starr (dont leur premier single à succès "Come And Get It", signé Paul McCartney) et de nouvelles compositions.
    medium_No_dice.jpgPuis vint "No Dice", publié en 1970 alors que le groupe avait trouvé sa forme définitive. L'album fut le meilleur succès commercial de l'histoire du groupe et un seul titre en fut extrait pour une publication en 45 tours, le sus-mentionné "No Matter What", rock simple et efficace qui montrait à la fois les qualités (réelles) du groupe et leurs défauts (relatifs mais la critique s'acharnait à l'époque à les comparer aux beatles qui venaient de se séparer officiellement).
    Et pourtant, il y avait sur les 11 autres titres, 3 ou 4 succès potentiels, au moins: les ballades "Midnight Caller" ou "We Are For The Dark", les morceaux mid-tempo "I Can't Take It" ou "Blodwyn".
    Et, par dessus tout, il y avait le superbe "Without You", composé par Pete Ham et Tom Evans. Version dépouillée, lancinante, elle avait tout du grand tube qu'elle ne fut pas, du moins dans sa version originale. Et en 1971, Harry Nilsson en fit un tube planétaire figurant sur son album "Schmilsson" dans une version agréable mais édulcorée (je ne parle pas de la version ultérieure, 1993, et édul-Carey de la Mariah du même nom). Pour tout le monde, "Without You" était devenu une chanson de Nilsson, et c'est encore vrai aujourd'hui, puisqu'en 2006 ce morceau est encore régulièrement diffusé (et annoncé comme la chanson d'Harry Nilsson) par certaines radios françaises.
    Badinger publia encore chez Apple un album ("Straight Up") après bien des vicissitudes et des changements de producteur en cours d'enregistrement (parmi eux Todd Rundgren et George Harrison) et en enregistra un autre ("Ass") qui ne fut publié qu'après le départ du groupe chez Warner et la publication de "Badfinger" puis de "Wish You Were Here", en 1974, un an avant celui de Pink Floyd.
    Ce fut le chant du cygne et le début des ennuis. La banqueroute d'Apple entraîna un non-paiement des royalties dues au quatuor (qui composait tout son répertoire). Le groupe était tombé entre les mains d'un manager véreux, un certain Stan Polley qui, en négociant "par derrière" avec Warner alors que le groupe était encore sous contrat, le fâcha avec ses amis et supporters chez Apple, dont George Harrison. Et pour noircir encore le tableau, le même Polley, s'occupant prétendument des intérêts financiers des membres de Badfinger avait en réalité mis à profit l'intense activité (tournées et enregistrements) du groupe pour le spolier totalement.
    Dans l'intervalle, Mike Gibbins avait quitté provisoirement le groupe en 1972 avant de revenir et, en 1974, Pete Ham essaya d'en faire autant. Un nouvel album "Head First" fut enregistré fin 1974 mais non publié. Les 4 garçons se débattaient au milieu des problèmes, tombant véritablement en deça de ce qu'on n'appelait pas encore le seuil de pauvreté. Et pour finir, Warner mit fin à leur contrat début 1975, de manière unilatérale.
    Le 23 avril 1975, au bout d'une année de problèmes professionnels et financiers, sans argent, sans perspective, sans reconnaissance de son talent (le malentendu né de "Without You" avait profondément affecté l'hypersensible Pete) et avec une fille à naître, Pete Ham au plus profond du désespoir, mit fin à ses jours par pendaison dans son garage. Il aurait eu 28 ans quatre jours plus tard. Ce qui avait débuté comme un conte de fées était définitivement devenu un cauchemar.
    Le groupe tenta de survivre, avec une composition mouvante. Il publia encore 2 albums dans l'anonymat: "Airwaves" (1979) et "Say No More" (1981).
    Mais ce n'était pas fini: après une violente dispute avec Joey Molland, suite à un désaccord profond sur la direction artistique du groupe, Tom Evans se pendit, lui aussi le 19 novembre 1983, à 36 ans, rejoignant son vieux compère au paradis des talents méconnus.
    Joey Molland et Mike Gibbins, en compagnie d'un membre ultérieur de Badfinger (Bob Jackson – il était là pour "Head first", finalement publié en 2000) se réunirent pour une tournée aux USA en 1984, se retrouvant ensuite de temps en temps sous la bannière du groupe qui aurait pu faire leur gloire.
    Mike Gibbins publia un album solo en 1998 "A Place In Time", suivi de deux autres "More Annoying Songs" et "In The Meantime" avant de mourir de mort naturelle, chez lui, en Floride, le 4 octobre 2005, à 56 ans.
    Oui, Badfinger avait vraiment le mauvais œil.

  • Mark Knopfler - Emmylou Harris, lundi 12 juin 2006

    Tintin – Emmylou (© 2006 – JaPal)

    Quelques mots pour relater les émotions ressenties en ce lundi 12 juin à l'occasion du concert parisien donné par Emmylou Harris et Mark Knopfler. Il ne s'agit pas pour moi de faire un compte rendu ou un reportage, d'autres, dont c'est le métier, le feront peut-être, et mieux.

    Emmylou, je l'avais découverte avec Gram Parsons, en 1974. Quant à Mark, c'était pour mois une vieille connaissance, depuis les débuts de Dire Straits, bien avant la gloire. Et j'avais failli le voir à Amnéville, il y a deux ou 3 ans, mais un accident de moto m'avait privé de cette rencontre.

    Le décor, tout d'abord: Paris sous une chaleur de plomb, le soleil et l'envie de flâner. Le Zénith se dresse au milieu des espaces verts et des bassins de La Villette et de la Porte de Pantin. Et là, en arrivant, je reçois un SMS de ma Fillotte m'annonçant que pour un bête problème de passeport non obtenu à temps (ah, les délais administratifs!), elle allait être privée d'un voyage professionnel au Maroc (départ prévu le lendemain) dont elle se faisait une fête quand il lui a été annoncé. Mauvais début de soirée.

    Quelques minutes de file d'attente et munis de nos précieux sésames nous arrivons à la place promise, guidés par une charmante hôtesse dont le pourboire est la seule rémunération (c'est écrit à l'entrée).

    Et là, première surprise peu agréable, il fait chaud, très chaud, trop chaud en ce temple de la musique (découvert il y a une vingtaine d'années à l'occasion du récital – très rock 'n' roll – de Dorothée promis à ma Fillotte en guise de cadeau de Noël) et même les sièges en plastique sont chauds. Nous sommes dans une véritable étuve et, en quelques minutes, les crânes dégarnis commencent à suinter et des parfums peu agréables à se propager. Mais la qualité espérée du spectacle aide à supporter ces petits inconvénients.

    Les roadies et techniciens s'affairent, règlent, déménagent, branchent, débranchent, rebranchent, et puis, à l'heure, les lumières s'éteignent. Surgit un jeune artiste couvert d'une casquette et armé d'une guitare, croisement entre Donovan et Roy Harper. Son nom: Jon Allen. Il interprète 5 titres, bien applaudis, et se retire poliment après avoir laissé l'adresse de son site web: http://jon-allen.co.uk

    Les lumières reviennent, trop longtemps au goût de tous ceux qui se liquéfient petit à petit sous les effets combinés de la chaleur et de la promiscuité.

    medium_20060612_01.JPGEt enfin, de nouveau, la pénombre. Quelques silhouettes s'avancent vers le devant de la scène parmi lesquelles celle, encore juvénile, d'Emmylou Harris (59 ans depuis le 2 avril et des cheveux blancs). Celle aussi de Mark Knopfler, sorte de Tintin britannique (57 ans le 12 août prochain). Et tout de suite, on comprend que le show sera pêchu. Un titre extrait de "All the Roadrunning", puis un autre, un "Born To Run" (celui de Paul Kennerley, pas celui de Bruce Springsteen) endiablé et malgré la chaleur tout le monde danse et bouge sur la scène (dans la salle, c'est plus difficile, mais la chaleur de l'interprétation fait oublier celle des lieux). L'ambiance fait penser (l'instrumentation aussi, à l'exception des cuivres) au "We Shall Overcome" de Bruce Springsteen. La fête dans un désordre qui n'est qu'apparent, car chacun est bien en place.

    Tout le monde, mais qui? Avant d'interpréter un morceau qu'il dit jouer depuis 25 ans, le Marko présente son groupe: Matt Rollings (piano et accordéon), Stuart Duncan (violon et mandoline), Danny Cummings (batterie, survivant de la fin de Dire Straits), Glenn Worf (guitare basse et contrebasse), Guy Fletcher (présent depuis la fin de Dire Straits, orgue, piano, guitare acoustique, etc.), Richard Bennett (lui aussi multi-instrumentiste; il a fallu, dixit Mark, affréter un avion supplémentaire pour ses instruments: guitares acoustiques et électriques, dobro, bouzouki, etc.), Emmylou Harris (qui lui fait l'honneur de chanter dans son groupe).

    Arrive le morceau annoncé, tout d'abord une introduction, dialogue entre les 2 pianos, puis (c'est Mark qui l'a dit en introduction) un duo avec Richard Bennett qui prend place au milieu de la scène, armé d'une guitare électrique. Mark empoigne, lui, le fameux instrument immortalisé par la pochette de "Brothers In Arms", et c'est parti pour un "Romeo and Juliet" d'anthologie où tout le monde prend son plaisir, y compris ceux qui le donnent. Changement de guitare pour Mark en cours de morceau, et le duo-duel annoncé, conversation inspirée entre 2 six-cordes, conclut cette version en un véritable feu d'artifice sonore. À peine le temps de souffler (quelques mutes d'applaudissements quand même) et Mark enchaîne avec son "Song For Sonny Liston", extrait de "Shangri-La", accompagné simplement d'une batterie et d'une contrebasse, les 3 musiciens groupés au milieu de la scène donnant l'impression d'une totale communion. L'ambiance change d'un morceau à l'autre et l'on est tout près de toucher les étoiles.

    Les étoiles, on les atteint pour le titre suivant, "All That Matters", toujours extrait de "Shangri-La". Un duo vocal, acoustique, entre Emmylou et Mark, d'une rare beauté. Difficile après cela de réécouter la version originale, avec une seule voix, sans ressentir comme un manque.

    Les titres s'enchaînent sans temps mort. La quasi-totalité de "All The Roadrunning" est interprétée (dont le morceau-titre) jusqu'à ce que les artistes, épuisés et déshydratés se retirent. Des ombres s'affairent sur scène. Serait-ce déjà fini? Tout le Zénith est debout, et, pendant de longues minutes, réclame le retour des artistes.

    Et les artistes finissent par revenir, mais personne n'en avait douté. Et c'est mieux qu'un rappel, c'est un deuxième mini-show de 4 titres entamé par un "So Far Away" inoubliable et poursuivi par un "Boulder to Birmingham" écrit par Emmylou pour son album "Pieces of the Sky" de 1975 ("Je suis venue ici pour la première fois il y a 30 ans, j'espère revenir dans 30 ans", plaisante la Country Lady, mais nous aussi, on espère, tellement le temps a peu de prise sur sa voix).

    Puis tout le monde se retire, définitivement, du moins le croit-on. Mais le Zénith n'abdique pas et réclame encore. Je me dis que la meilleure conclusion serait un duo vocal. Et je suis exaucé. Les 2 chanteurs reviennent, accompagnés par le seul et discret Guy Fletcher pour quelques notes d'orgue. Mark à la guitare électrique, Emmylou à la guitare acoustique et les deux voix s'élèvent, pures et harmonieuses. On dirait un titre des Everly Brothers. Mais non, il s'agit du "Why Worry" de Dire Straits (d'ailleurs repris par Don et Phil sur un de leurs derniers disques). La beauté à l'état pur. Même Guy Fletcher s'est levé de son tabouret pour applaudir.

    Les artistes étaient allés au bout d'eux-mêmes et même si l'on n'était pas rassasié, on comprenait qu'ils ne reviendraient plus et qu'il serait presque indécent d'insister et de réclamer encore. On le fit donc, mais timidement.

    Ce fut la sortie, le sourire au cœur, le retour vers une fraîcheur très relative. Chacun était enchanté de cette soirée passée avec deux grands artistes et leurs superbes accompagnateurs qui avaient démontré pendant deux heures un amour de la musique qui n'avait d'égal que le respect témoigné à leur public, à moins que ce n'eut été le contraire.

  • Ce soir, 12 juin 2006

    Ce soir n'est pas un soir comme les autres. Emmylou et Mark chantent ensemble au Zénith de Paris.

    Et j'espère qu'en plus de la guitare de Mark, il y aura celle de Richard Bennett qui déjà chanté et joué - pas seulement de la guitare - avec beaucoup d'artistes: Eric Andersen, Mike Auldridge & Jimmy Gaudreau, Rosanne Cash, Guy Clark, J.D. Crowe & The New South, Rodney Crowell, Iris DeMent, Chris Ducey, Steve Earle, Vince Gill, Jimmie Dale Gilmore, Jack Ingram, Waylon Jennings, Nicolette Larson, Lyle Lovett, Dave Mason, The Notorious Cherry Bombs, Orleans, Mark Selby, Sissy Spacek, Ringo Starr, George Strait, Sweethearts of the Rodeo, Steve Wariner et, bien sûr, Emmylou Harris et Mark Knopfler... Pas mal comme palmarès, non?

     

  • Un soir chez Paulette

    Le 4 mai j'étais "Chez Paulette". En fait ce haut lieu de la culture rock française qui existait déjà du temps où j'étais étudiant (dans les année 70) s'appelle désormais "Paulette Station Rock". Ce pub-rock est situé à Pagney-derrière-Barine, près de Toul (donc pas loin de Nancy). Même sur une carte, vous aurez du mal à trouver!

    Le 4 mai Elliott Murphy s'y produisait (pour la quatrième fois). Après une première partie "lourde" (Neal Black qui jouait du hard-blues-rock en faisant fumer sa Gibson Flying V et en buvant de la bière), le dandy parisien de New York est arrivé accompagné de ses harmonicas, de son chapeau (noir ce soir-là) et du fidèle et sublime Olivier Durand aux guitares, bientôt rejoints par Laurent Pardo (basse) et Alan Fatras (batterie). Et c'était parti pour 2 heures de bonheur (le set a dû démarrer vers 23 heures!).

    Quelques grands titres du répertroire folk-rock (plus rock que folk ce jeudi): "Diamonds by the Yard", "You never know what you're in for", "On Elvis Presley's birthday", "The day after Valentine's day", "Winners, Beggars, Losers, Chosers", "Green River" et beaucoup d'autres. Des reprises "Highway 51" de Dylan, "The thrill is gone" de B.B. King, "Terraplane blues" de Robert Johnson ou "I'm on fire" de Springsteen. Et pour finir un medley endiablé avec "L.A. woman" des Doors enchaîné avec quelques classiques du blues.

    C'était trop court, mais il était tard. Mais pour ceux qui ne le connaissent pas encore, il n'est pas trop tard, Elliott sort régulièrement des disques d'une grande qualité. Et son répertoire est digne de celui de ses modèles (et amis): Bruce Springsteen, Bob Dylan, Neil Young ou Lou Reed.

    Et Olivier Durand est un sacré guitariste...