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Musique - Page 14

  • Le jazz aussi

    Improjazz

    Depuis que je me suis lancé dans l'aventure bloguesque, il y a 17 mois maintenant, j'ai souvent parlé de musique, de la musique que j'aime et que j'écoute essentiellement.

    Mais au-delà des frontières et des étiquettes, il est important de parler des gens qui font vivre la musique et la font découvrir aux autres, par simple passion, sans recherche d'un quelconque intérêt ou profit.

    J'ai ainsi souvent évoqué Hervé et son association Acoustic in Paris. Aujourd'hui, je vous invite à rendre visite à Philippe et à son association Improjazz, qui édite d'ailleurs un magazine du même nom.

    Philippe est au jazz anglais ce qu'Hervé est au folk américain. Je suis sûr d'ailleurs que les deux auraient grand plaisir à se rencontrer.

    Mais si Hervé est un ami récent (Hervé, tu veux bien que je te considère comme un ami?), Philippe et moi nous connaissons depuis 1957 et le cours préparatoire, à Verdun!

    L'un comme l'autre m'ont fait découvrir beaucoup de choses et je leur en saurai toujours gré.

    Alors vite, allez rendre visite à Philippe.

    Et n'oubliez pas Hervé qui nous a encore concocté un programme de paradis pour le second semestre, avec tout d'abord le légendaire Eric Andersen le 12 juillet.

    PS: un nouveau disque de Ben Weaver, "Paper Sky" est sorti en mai dans la discrétion chez Glitterhouse (label allemand). Ce troubadour de 27 ans, qui se situe quelque part entre Greg Brown et Tom Waits (mais avec sa propre personnalité) a tout d'un grand. Ne le manquez pas...

     

  • Une autre femme

    Elle s'appelle Catie Curtis et vous pouvez l'écouter ici.

    Cette chanson a été composée et interprétée avec Mark Erelli... Vous pouvez la retrouver sur l'excellent album "Long Night Moon" paru en 2006.

    130c984bd58ce4312e6207160615f0b2.jpgLa scène, vous l'avez compris en regardant le clip, se déroule à New Orleans...

     

     

     

  • Laurent , Elsa, Fabien, Fred, Olivier et les autres….

    d678fc6215f94ca952ac321dbf3dd509.jpgLaurent Voulzy, surfant sur la crête de sa "Septième Vague" mais aussi d'un succès qui ne se dément pas depuis 30 ans et son célèbre "Rockollection" était au Millesium, à Epernay, il ya quelques jours.

    C'est l'envoyée spéciale de Blue Umbrella, JaPAl, qui va vous faire partager les meilleurs moments de cette soirée.

    CONCERT 13 JUIN 2007 SALLE MILLESIUM EPERNAY

    Laurent , Elsa, Fabien, Fred, Olivier et les autres….

    Décor : mer, étoiles, soleil, dunes.

    En cette soirée du 13 juin, un moment de détente était au programme… avec Laurent Voulzy. Je connaissais le chanteur de très loin, et c’est à travers un album offert en 2001, « Avril », que j’ai apprécié quelques belles mélodies. En musique, je suis une profane, en d’autres termes, j’exprime ce que je ressens et c’est donc sans bémol à la clé que je vais vous conter ce moment musical. C’est sur fond de décor marin, que la scène s’éclaire et qu’apparaît le sieur Voulzy tout de clair vêtu ! Et c’est par la première chanson (Do you want to dance ?) de la « Septième vague », qu’il débute son concert, puis suivent  «  La Madrague  », « Oh Lori »…Les titres s’enchaînent et durant la première  demi-heure, je dois bien reconnaître que je commençais à penser que….puis le contact s’établit et je commence à voyager à travers des décors qui changent : mer, étoiles, dunes (clichés pensez-vous ? Soit, j’assume tant il fait bon rêver et s’évader parfois…).

     

    L’homme en blanc, est bien présent, il parle à son public, le questionne, il répond : c’est parti ! Patatras le vilain orage  plonge l’assistance dans le noir, laissant la scène sans voix!

     

    La coupure est de courte durée et le charme n’est pas rompu ! C’est alors que pudiquement, Voulzy nous livre à quel point ses relations avec la gent féminine étaient empreintes de timidité, il en fait le fil conducteur de ses transitions, mélangeant les titres « nouveaux » (oui, il les chantera tous !), avec les classiques : - Belle-île-en-mer ; cœur grenadine ; le rêve du pêcheur ; Amélie ; le soleil donne…. Bien entendu, comment pouvait-il ne  pas parler de son compère, le sieur Souchon, omniprésent dans ses titres et dans sa vie, se baptisant pour un soir, les « Simon & Garfunkel »!

     

                Il embraye avec un Rockollection en sa version originale de dix-huit minutes, qui fait se trémousser l’assistance (j’en sais quelque chose, ma voisine de devant était montée sur ressort !!).

     

    Allez, un dernier rappel, une « Fille d’Avril », et un à un, les musiciens quittent la scène, accompagnés par la vedette, ils partent en faisant pleurer les filles (dixit Laurent), et Elsa, la femme aux multiples talents (choriste, violoncelliste, guitariste, harpiste, mandoliniste, bassiste…..), s’éclipse au grand désespoir des garçons ! Laurent terminera seul au clavier… C’est la fin, l’homme en blanc ne se sauve pas, dépose une bise sur la joue d’un enfant qu’il prend dans ses bras, serre les mains de spectateurs, remercie ce public si chaleureux. Alors un concert  de « reprises » sans intérêt ?... Je dirais une agréable récréation !

     

    J’ai entendu de belles harmonies … J’ai vu un artiste simple, généreux, respectueux d’autrui. J’ai été conquise par cette vague de douceur….

     

  • Bob, George, Jeff, Roy, Tom & les autres

    THE TRAVELING WILBURYS

     

    Beaucoup de "supergroupes", comme on les appelait, ont vu le jour, depuis les années 60, sans réellement tenir leurs promesses. La plus notable exception à cette règle s'appela "The Traveling Wilburys", sans doute parce que rien n'avait été planifié et que leur album publié en 1988 résultait d'une rencontre, de l'amitié et de l'amour commun de la musique. Compte tenu du pedigree des 5 Wilburys, on aurait pu assister à une confrontation d'égos, à un clash permanent, et ce fut tout le contraire, chacun se mettant avec humilité et enthousiasme au service de l'œuvre pour produire un résultat de haut niveau, à la hauteur de ce que les artistes avaient publié auparavant à titre individuel.

    Tout est parti de George Harrison qui, dînant en Californie avec Roy Orbison (avec qui il était ami depuis 1963 et une tournée commune au Royaume-Uni) et Jeff Lynne (leader de l'Electric Light Orchestra, grand fan des Beatles et producteur – pour George et Roy entre autres – renommé), parlait de son projet d'enregistrer rapidement une face B pour son single "This is Love". Il savait que Bob Dylan (autre ami de longue date et partenaire occasionnel pour le "Bengla Desh Concert" ou "New Morning") possédait un studio à Santa Monica et l'appela donc pour savoir s'il pouvait le mettre à sa disposition. Fait exceptionnel, Dylan répondit au téléphone (OK, bien sûr) et rendez-vous fut pris pour le lendemain. Jeff Lynne alla chercher sa guitare chez Tom Petty (avec qui il était en train de réaliser l'album "Full Moon Fever") et revint avec le précieux instrument, mais aussi avec Tom.

     

    Sans le savoir, les Traveling Wilburys étaient nés. Les 5 hommes (avec également Jim Keltner à la batterie) enregistrèrent donc ce fameux titre qui devait simplement remplir une face B de 45 tours. À partir des deux premières phrases apportées par Harrison, le morceau fut composé en studio. Quant au titre, "Handle with care", il fut inspiré par une étiquette figurant sur un carton qui traînait dans le studio.

     

    Le seul problème fut que le résultat était trop bon, du point de vue de la compagnie discographique, pour être un simple "filler" (= titre de remplissage). Les 5 hommes eurent donc envie d'aller plus loin et d'enregistrer un album. Dylan était le seul à avoir des contraintes d'emploi du temps (tournée à partir de fin mai 1988) et nos hommes convinrent de se retrouver plus tôt dans le mois, pour une dizaine de jours.

     

    Rien n'était prêt, aucun titre n'était composé, le groupe n'avait pas de nom. Pour les compositions, no problem! Le talent individuel du Club des Cinq leur permettrait, au rythme d'un morceau par jour, de s'en sortir haut la main.

    Le terme "Wilburys" (mot "slang", i.e. argot) était employé par George Harrison lors de l'enregistrement avec Jeff Lynne de son album "Cloud Nine" pour désigner des passages qui pourraient être corrigés lors du mixage: "We'll bury them in the mix"… Le nom de Trembling Wilburys fut donc proposé par l'ex-Beatles avant que les 5 ne se mettent d'accord sur le nom de Traveling Wilburys.

     

    Les séances se déroulèrent dans la maison de Dave Stewart, qui n'était pas un véritable studio d'enregistrement, disposant seulement d'une cabine pour les voix. Toutes les parties de guitare furent donc enregistrées dans la cuisine qui n'était pas insonorisée!

     

    Le résultat fut tout simplement magique avec les titres suivants: "Handle with Care", "Dirty World", "Rattled", "Last Night", "Not Alone Any More", "Congratulations", "Heading for Light", "Margarita", "Tweeter and the Monkey Man", "End of the Line".

     

    Chacun donne le meilleur de soi-même, en particulier Roy Orbison, enfin de nouveau reconnu à sa juste valeur après une longue traversée du désert (il venait d'être intronisé dans le fameux "Rock & Roll Hall of Fame" et d'enregistrer avec Jeff Lynne "Mystery Girl"). "Not Alone Any More" est sans doute un des meilleurs enregistrements de Roy, mais l'album dans son ensemble est un véritable festival de voix et guitares en tous genres!

     

    L'album fut publié en octobre et devint rapidement un succés. Il faut noter qu'aucun des membres du groupe n'était mentionné sous son véritable patronyme (ce qui évitait les problèmes contractuels) mais sous l'identité d'un "frère" Wilbury: George est Nelson Wilbury, Jeff est Otis Wilbury, Roy est Lefty Wilbury, Tom est Charlie T. Wilbury, Jr., Bob est Lucky Wilbury. Les 5 amis envisageaient déjà la suite quand le cœur (épuisé par une existence jalonnée d'évènements plus que tragiques) de Roy Orbison cessa de battre un jour de décembre 1988. Roy, surnommé "The Voice of God" par Barry Gibb (des Bee Gees), et admiré par tous ses pairs, comme chanteur mais aussi comme auteur-compositeur avait 52 ans (et mériterait que je lui consacre une chronique). Un second album fut cependant publié en octobre 1990 par les 4 survivants, devenus pour l'occasion Spike Wilbury (George), Clayton Wilbury (Jeff), Muddy Wilbury (Tom) et Boo Wilbury (Bob).

    Quoi que d'excellente qualité et toujours d'une grande musicienneté (© Quiet Man, 2007), cet album n'est pas au niveau du premier, pas aussi magique.

    Les compositions ("She's my Baby", "Inside Out", "If you Belonged to Me", "The Devil's Been Busy", "7 Deadly Sins", "Poor House", "Where Were You Last Night?", "Cool Dry Place", "New Blue Moon", "You Took My Breath Away", "Wilbury Twist") sont toutes de haut niveau, l'ambiance est toujours la même, mais on ne peut pas oublier l'absence de la voix unique de Roy Orbison. Le bruit courut un moment que son remplacement serait assuré par Del Shannon (interprète de l'immortel "Runaway" – "Vanina" par Dave en Français – dont le registre vocal s'apparentait à celui de Roy) mais son suicide, en 1990, mit fin à la spéculation.

     

    Curieusement, ce second disque fut titré "Volume 3". Plusieurs explications ont été avancées à ce sujet. Certains considèrent que le véritable Volume 2 était "Full Moon Fever", premier album solo de Tom Petty, enregistré avec Jeff Lynne, George Harrison et Roy Orbison. Pour d'autres, il s'agit d'un clin d'œil aux nombreux "bootlegs" publiés sous le titre de Volume 2 et comportant des maquettes ou versions alternatives du premier album. Certains y voient une simple plaisanterie ou encore un hommage à Roy Orbison avec qui le projet avait été pensé mais pas réalisé. Pour finir, George Harrison déclara un jour lors d'une interview à MTV que du matériel avait été écrit pour le volume 2 mais volé avant la réalisation.

     

    Quoi qu'il en soit, ce "Volume 3" fut le dernier et rencontra un succès moins important que le premier. Et les Wilburys sombrèrent dans l'oubli, disparaissant des catalogues pendant plus de 10 ans, jusqu'à ce mois de juin 2007 où le label Rhino (dont on ne soulignera jamais assez le merveilleux travail qu'il fait en matière de réédition) a publié un coffret regroupant les 2 albums et qu'il est urgent de se procurer.

     

    fba2603e001ec71cf700af737e5d0030.jpgDeux éditions existent, digipack et coffret de luxe, avec quelques titres bonus (dont "Runaway") et un DVD "The True History of The Traveling Wilburys" retraçant de façon passionnante la genèse du groupe, avec images d'achives, interviews et version vidéo de 5 titres. Dans l'édition de luxe, l'heureux acheteur aura en prime une pochette de photos et un luxueux livret.

    Et je peux vous garantir que le plaisir, que dis-je, le bonheur de l'écoute est toujours aussi grand qu'il y a près de 20 ans.

     

  • Le Roi adoubé par le Prince

    Un vrai grand homme à l'honneur... en Espagne (courtesy of AFP)

    Mercredi 13 juin 2007
    Bob Dylan, prix Prince des Asturies 2007 pour les Arts
    MADRID (AFP), 15:04
    © AFP

    Photo: Bob Dylan le 28 avril 2007 à La Nouvelle Orleans4f9e9ee6506a277c45a3612fd144236a.jpg

    Le prix Prince des Asturies pour les Arts 2007 a été attribué au musicien américain Bob Dylan, a annoncé jeudi le jury à Oviedo (Asturies, nord).

    La cérémonie de remise des prix aura lieu en octobre.

    "Austère dans la forme et profond dans les messages, Dylan marie la chanson et la poésie dans une oeuvre qui a fait école et influencé l'éducation sentimentale de millions de personnes", a déclaré le jury.

    Dylan, de son vrai nom Robert Allen Zimmerman (né dans l'état du Minnesota en 1941) est une "légende vivante de l'histoire de la musique populaire, et phare d'une génération qui a rêvé de changer le monde", a ajouté le jury.

    En 2006, c'était le cinéaste espagnol Pedro Almodovar qui avait été primé.

    Les membres du jury ont estimé que Dylan "est une des plus grandes figures de la chanson qui combine magistralement la beauté de sa poésie et l'éthique".

    Pionnier de l'introduction de la littérature dans la musique populaire, Dylan a fusionné les rythmes européens et afro-américains, et a influencé des musiciens des générations suivantes. Il a vendu plus de 90 millions d'albums.

    Dylan a sorti son premier album en 1961, vendant plus de deux millions de disques, mais il est devenu une icône des mouvements pacifistes et des droits civiques avec son deuxième album et la chanson "Blowin'in the wind".

    Bob Dylan a gagné sept Grammy awards, a été distingué comme Commandeur de l'ordre des arts et des lettres françaises et il a reçu le Prix Polar décerné par l'acédémie suédoise de musique.

    Il a également reçu un oscar en 2001 pour sa chanson "Things have changed".

    Le gagnant du prix des Asturies touche 50.000 euros une copie d'une sculpture de l'artiste espagnol Joan Miro.

    La semaine dernière, un autre américain, l'ancien vice-président Al Gore, devenu chantre de la lutte contre le réchauffement climatique a reçu le prix Prince des Asturies pour la coopération internationale.